Divers (Bis)

  • Sclérose en plaques : quand la vie s’effondre et espérance rime avec attendre

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central. Elle provoque un dérèglement voire une destruction du système immunitaire qui ronge la myéline (la gaine qui protège les fibres nerveuses), et les fibres nerveuses sous-jacentes dans le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière. En général, cela entraîne des poussées inflammatoires caractérisées par une faiblesse musculaire, des paralysies et des troubles du langage, de mémoire ou de l’attention, de l'équilibre et de la vision, des déficits cognitifs associés à l’anxiété et à la dépression. Des études ont montré que le stress est un facteur non négligeable à l'origine du développement de maladies auto-immunes.

Deux formes de SEP se différencient. La majorité des patients connaissent aujourd'hui la phase rémittente, c’est-à-dire d’accalmie. Elle se caractérise par des successions de poussées et de rémissions, et apparaît dès le début de la maladie. Certaines personnes traversent cette phase durant toutes leurs vies. Il existe des traitements permettant de ralentir voire stopper l'évolution de cette phase. Mais la phase progressive, si elle vient à s’installer, là elle devient critique chez quelques patients. Ils ne souffrent alors plus de poussées, mais le handicap prend place et progresse parfois rapidement, ou à l'inverse lentement. Jusqu'à présent, aucun traitement n'avait été mis au point pour ralentir la progression de cette phase, mais une molécule prometteuse, le masitinib, sera testée pour soigner cette maladie. [...] In Le Jeune Indépendant

  • NeoCov, le nouveau coronavirus découvert à Wuhan

Nous attendons tous et avec impatience la fin de la pandémie de Covid-19, et voilà qu’une découverte récente à Wuhan, en Chine, s’insurge pour venir inquiéter les scientifiques, et il s’agit d’un autre coronavirus, le NeoCoV.

Des scientifiques chinois, de l’Université de Wuhan, ont publié leurs travaux sur un coronavirus nommé NeoCov. Selon ces derniers, qui avaient alerté sur le coronavirus Sars-Cov-2 responsable de la pandémie, ce virus ressemble potentiellement au MERS-CoV, connu également sous le nom de Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient. MERS-CoV a été repéré pour la première fois en avril 2012 en Arabie Saoudite. Ce coronavirus atteint le tractus respiratoire, comprenant la trachée et les poumons (bronches, bronchioles, alvéoles pulmonaires) et entraîne la survenue de la toux et de la fièvre. Dans environ 30 % des cas, les patients infectés par MERS-CoV décèdent. C’est en ce point que NeoCov ressemble à ce coronavirus du Moyen-Orient, car il aurait un taux de létalité similaire (selon les études en laboratoire). [...] Pour le moment, le NeoCov n’est pas capable de contaminer les humains. [...] In Le Jeune Indépendant

  • Traiter le virus EBV pour prévenir la sclérose en plaques ?

Et si c’était le virus d’Epstein-Barr (EBV) qui était à l’origine du déclenchement imprévisible de la sclérose en plaques ? Selon une nouvelle étude de chercheurs américains, le virus d’Epstein-Barr (EBV) provoquerait très probablement la sclérose en plaques. Pour la première fois, des scientifiques ont identifié un responsable de cette maladie auto-immune. Cette découverte ouvre la voie et soulève l’espoir du développement possible d’un futur traitement, qui permettrait de guérir cette maladie affectant environ 2,8 millions de personnes dans le monde. [...] Le virus d’Epstein-Barr-Virus appartient à la famille des herpès virus, et il est responsable de la mononucléose infectieuse affectant généralement les adolescents et les jeunes adultes. Appelée aussi par la fièvre glandulaire, celle-ci se transmet par la salive, ce qui lui vaut l'appellation de « maladie du baiser » (ou « maladie des fiancés ») à travers un contact direct entre deux personnes (un baiser) et par des projections comme la toux ou  les postillons. La mononucléose est une maladie infectieuse qui se caractérise par une multiplication dans le sang de globules blancs appelés lymphocytes. La maladie entraîne notamment l’enflure des ganglions, des maux de gorge, une grande faiblesse et une forte fatigue. Elle touche les adolescents et les jeunes adultes de façon particulièrement virulente, même si tous les groupes d’âge peuvent être atteints. In L'Initiative

  • L’endométriose : d’une complexité à une infertilité

L'endométriose est l'une des premières causes de douleurs pendant les règles. L'endométriose est une maladie gynécologique qui peut générer des douleurs chroniques. Découverte en 1860, mal connue, complexe et peu comprise, elle se caractérise par la formation de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus et qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales. Chez les femmes qui en souffrent, l'endométriose est responsable de douleurs pelviennes invalidantes et aussi, dans certains cas, d’infertilité. Ces symptômes ont un impact majeur sur la qualité de vie des personnes atteintes avec un retentissement important sur leur vie personnelle et conjugale mais également professionnelle et sociale.

Lors de la menstruation, sous l’effet des contractions utérines, une partie du sang est régurgité dans les trompes pour arriver dans la cavité abdomino-pelvienne. Cette théorie expliquerait la majorité des atteintes d’endométriose. Ce sang contient des cellules endométriales, des fragments de muqueuse utérine, qui, au lieu d’être détruits par le système immunitaire, vont s’implanter puis, sous l’effet des stimulations hormonales ultérieures, proliférer sur les organes de voisinage dont le péritoine (la membrane qui renferme les organes de l’abdomen), ovaires, trompes de Fallope, intestins, vessie, reins, uretère, diaphragme. [...] In Le Jeune Indépendant

  • Le stress : dichotomie entre le vital et le signal

[...] Le stress est un phénomène naturel sans aucune connotation positive ou négative. Il fait partie de la vie et nous permet de nous adapter aux nombreuses situations quotidiennes. Les manifestations biologiques du stress et les réactions à cet état diffèrent en fonction de chaque individu. [...] Hypertension, infarctus, troubles du rythme cardiaque, mort soudaine, arthrite, ulcères d'estomac, accidents vasculaires cérébraux, maux de tête, douleurs dorsales, insomnie, irritabilité, anxiété, fatigue, diminution de la libido, changement d’humeur, troubles gastro-intestinaux, affections cardio-vasculaires (développement de maladies cardiovasculaires), dermatologiques, endocriniennes, gynécologiques (complications fœtales durant la grossesse), vertiges, acouphènes, burn-out... La liste est longue des méfaits imputables au stress, car tous les organes peuvent être touchés par des déséquilibres hormonaux qui auraient dû n'être que momentanés et qui se sont installés à demeure.

Le psychisme n'est d'ailleurs pas en reste. Le stress peut aussi être source de malaise d'origine neurovégétative (palpitations, syncope) et engendrer ou perpétuer des troubles du comportement (tabagisme, alcoolisme, boulimie, anorexie, abus de médicaments et addiction aux drogues). A l'extrême, chez des individus fragilisés, cette surcharge psychique entraîne dépression et confusion mentale.

Le stress psychologique a aussi des conséquences sur le système immunitaire. Il est en effet établi que le système nerveux central et le système immunitaire communiquent. Or, en présence des hormones du stress, la synthèse et la sécrétion de certaines cellules du système immunitaire (les cytokines, notamment) sont perturbées.

Le stress a donc des conséquences mesurables sur la santé. Il joue un rôle dans l'apparition de la tuberculose et réactive le virus de l'herpès et celui d'Epstein-Barr (impliqué dans l'apparition de certaines tumeurs). Il inhibe la réponse immunologique et, de ce fait, diminue la combativité de l'organisme face à une invasion de microbes ou à la multiplication anarchique des cellules cancéreuses. [...] In Le Jeune Indépendant

  • Comprendre la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer 

La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer sont des affections neurologiques causées par la neurodégénérescence (une maladie neurodégénérative correspond à une pathologie progressive affectant le cerveau ou plus globalement le système nerveux, entraînant la mort des cellules nerveuses).

Bien que ce ne soit pas répandu, mais il est possible d’avoir les deux maladies en même temps. La maladie d’Alzheimer développe chez certaines personnes une démence ; la maladie de Parkinson, celle-ci est associée aux troubles du mouvement, et la plupart des personnes atteintes finiront par connaître un léger déclin cognitif (un trouble cognitif est une altération des fonctions cérébrales et en particulier de la mémoire, de la perception, un ralentissement de la pensée et des difficultés à résoudre des problèmes).

[...] Des stratégies éprouvées pour aider les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Parkinson comprennent un engagement social, de la stimulation mentale, de l’exercice régulier, de l’alimentation saine, d’un sommeil de qualité, d’une attention particulière à la santé vasculaire, de la gestion du stress…

Avec l'âge, les exercices physiques et intellectuels diminuent, privant du même coup le cerveau d'une activité d'éveil et d'oxygénation, vitale à son fonctionnement. Les neurones ont alors de plus en plus de difficultés à répondre favorablement et efficacement aux demandes de l'organisme. Dans le cas des maladies neurodégénératives comme les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson, les neurones sont détruits lentement, sans pouvoir être remplacés. Ces deux pathologies affectent le cerveau et donc le fonctionnement général du corps, qui glisse doucement vers des états de dépendance et de non-contrôle. Dans le cas de la maladie d'Alzheimer, on parle de « démence » à cause des troubles cognitifs engendrés (troubles de la mémoire, du langage et du jugement, hésitations, perte des notions spatio-temporelles...). Concernant Parkinson, les tremblements des membres au repos, la lenteur et la raideur des mouvements sont plus caractéristiques car la maladie n'atteint qu'une région particulière du cerveau.  In Le Jeune Indépendant

  • Comprendre la ménopause et l’andropause

[...] Andropause et ménopause sont liées à un phénomène hormonal. Mais tandis que la ménopause implique les hormones estrogènes, c’est la testostérone qui marque l’andropause. De même, alors que dans la ménopause les ovaires se mettent au repos, impliquant un arrêt progressif et définitif de la production d’œstrogène, dans le cas de l’andropause la fabrication de la testostérone est seulement ralentie. Autre différence, la ménopause signe l’arrêt de la fertilité, ce qui n’est pas le cas chez l’homme avec l’andropause. Enfin, l’andropause affecte peu d’hommes, tandis que les symptômes de la ménopause touchent de très nombreuses femmes. [...]

On ne le répète jamais assez ! Il faut changer son quotidien pour des habitudes plus saines : bouger, manger sainement, bien dormir... Mais qui suit ces conseils parfaitement ? In Le Jeune Indépendant

  • Incendies de forêt, leurs causes et conséquences

Les feux se répandent comme une trainée de poudre, et cela n’échappe à personne de dire que nous sommes entrés dans l’ère des extrêmes associant tempêtes, inondations, sécheresses et canicules. 

Un feu de forêt incontrôlé peut tout dévaster sur son passage, se propager à des kilomètres, franchissant les habitations, les rivières et les routes et bouleversant une faune et une flore. Si les feux de forêt ont des conséquences différentes sur l’environnement, selon leur importance et leur fréquence, les causes sont elles aussi diverses.

Le changement climatique et les feux de forêt se renforcent mutuellement, car, presque tous les habitats, qu'il s'agisse de forêts, de steppes, de prairies, de savanes, sont sensiblement affectés par les conséquences des changements climatiques : changements dans le cycle des pluies, dans la quantité d'eau et d'humidité présente dans le sol, dans l'énergie des vents, dans les sécheresses fréquentes, dans l'assèchement, et dans la désertification progressive qui avance sur la planète. L’homme devenu victime de son côté ostensible et excessif en est la cause. (...) Prenez soin de la nature, et la nature prendra soin de vous ! In Le Jeune Indépendant

  • Covid-19 : le marché de Wuhan mis sur la sellette

Deux études publiées dans la prestigieuse revue Science concluent que la pandémie de Covid-19 a bien commencé sur le marché de la ville de Wuhan, en Chine, pointant ainsi vers une très probable origine animale du virus. Le débat fait rage depuis le début de la pandémie entre les experts, qui cherchent encore quasiment trois ans plus tard à élucider le mystère de l'origine du virus.

La première étude est une analyse géographique montrant que les premiers cas détectés en décembre 2019 se concentraient autour du marché. La seconde est une analyse génomique du virus des premiers cas, montrant qu'il est très peu probable que le virus ait largement circulé chez les humains avant novembre 2019. In L'Initiative

  • La conscience collective face à l’urgence climatique

Des changements majeurs ont été observés dans le monde ayant conduit à conclure que le réchauffement climatique planétaire est bien réel. Et ceci demeure une grave menace, inexorable et lente, pesant sur l'humanité.

L'urgence climatique est devenue évidente en se présentant  sous la forme de vagues de chaleur suffocantes dans différentes parties de notre planète. Et l'avenir que nous réserve la catastrophe écologique est septique, voire désastreux.

Des vagues de chaleur intense accompagnées de températures frôlant les 40 et 50 degrés Celsius s’abattent sur l’Algérie comme dans le monde entier. Que va-t-il se passer dans un futur proche ? Y aurait-il des zones désormais irrespirables et invivables ? Comment vivrait la génération de demain ? In Le Jeune Indépendant

  • Vertiges : causes, symptômes et traitements

Le vertige est une illusion de déplacement de l'environnement autour de soi ou de déplacement de soi-même dans l'espace. Il résulte d'une anomalie du système vestibulaire, la partie de l'oreille interne qui assure la fonction de l'équilibre. La durée – de quelques minutes à plusieurs jours – et la fréquence des vertiges sont très variables d'une personne à l'autre.

En présence d’acouphène, il aura recours au scanner ou à l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique, en anglais MRI), pour écarter une éventuelle tumeur du cerveau.

En cas d’apparition soudaine de vertiges et si ces derniers sont forts, il est recommandé de consulter un médecin en urgence, afin d’exclure toute intoxication médicamenteuse ou un AVC (Accident Vasculaire Cérébral). […] In L’Initiative

  • Les médicaments ototoxiques sont-ils toxiques pour notre santé auditive ?

Les médicaments, conçus pour traiter des maladies, ont souvent des effets bénéfiques, mais aussi des effets secondaires pouvant être néfastes à divers degrés pour notre santé. Il existe des médicaments ototoxiques (endommageant les oreilles)  qui soient toxiques pour nos oreilles. Ils peuvent causer des étourdissements, des vertiges, des nausées ou même modifier la cochlée. L’altération de cette structure de l’oreille interne peut engendrer des acouphènes et une perte auditive temporaire ou permanente.

La perte auditive peut avoir différentes causes : presbyacousie, traumatisme sonore… Elle peut également survenir suite à la prise de certains médicaments dits ototoxiques qui vont provoquer des lésions à l’oreille interne, détruisant généralement les cellules ciliées de la cochlée (l’oreille externe et l’oreille moyenne ne sont pas impactées). Ils peuvent également avoir une atteinte des fonctions vestibulaires, causant des vertiges, pertes d'équilibre et nausées. Une grande variété de médicaments sont concernés : antibiotiques, anti-inflammatoires ou encore anticancéreux. In Le Jeune Indépendant

  • La santé de nos yeux face aux appareils numériques

[...] La lumière bleue correspond à la frange « bleu-violet » du spectre lumineux. On la trouve à mi-chemin entre les rayons ultraviolets et la lumière bleu-turquoise. Les rayons ultraviolets sont une lumière non visible et nocive pour les yeux. La lumière bleu-turquoise, au contraire, est une lumière visible, non nocive et même bienfaisante pour notre harmonie psychique. [...]

Si la myopie est génétique, elle pourrait aussi être due à des habitudes liées au numérique. La meilleure prévention chez l’enfant reste de privilégier les activités en extérieur, de réduire les activités prolongées en vision de près, et de réaliser des dépistages réguliers. [...] In Le Jeune Indépendant

  • L’effroyable maladie qu’est le cancer

Le cancer est l’une des principales causes de mortalité dans le monde. On estime que 1 personne sur 5 développera un cancer au cours de sa vie et que 1 homme sur 8 et 1 femme sur 11 en décèderont.

Les cancers les plus meurtriers sont pour l’homme le cancer du poumon, du colorectal, du pancréas, et de la prostate ; et pour la femme celui du sein, du poumon, du pancréas, et du colorectal. Le cancer du sein est en forte augmentation en Afrique et en Asie, notamment en raison de la modification du mode de vie (malnutrition, obésité, inactivité physique, grossesse tardive, baisse de l'allaitement...) [...] Les Etats-Unis sont le pays où la survie est la plus élevée (pour la plupart des cancers), puis on trouve le Canada, l’Australie, et la Nouvelle-Zélande. En Europe, la Finlande, l’Islande, la Norvège et la Suède obtiennent les meilleurs scores. [...] In L'Initiative

  • Le cancer, ce tueur insidieux et silencieux

Le cancer est une maladie caractérisée par la prolifération incontrôlée de cellules, liée à un échappement aux mécanismes de régulation qui assure le développement harmonieux de notre organisme.

En se multipliant de façon anarchique, les cellules cancéreuses donnent naissance à des tumeurs de plus en plus grosses qui se développent en envahissant puis détruisant les zones qui les entourent (organes). Les cellules cancéreuses peuvent également essaimer à distance d'un organe pour former une nouvelle tumeur, ou circuler sous forme libre. En détruisant son environnement, le cancer peut devenir un réel danger pour la survie de l'être vivant. [...] Les principaux facteurs de risque de cancer sont le tabac, l’alcool, les rayonnements ultraviolets (solaires et artificiels), la consommation excessive de protéines animales (viandes surtout rouges, produits laitiers), les aliments transformés, voire ultra-transformés, la charcuterie... Certains facteurs de risque, dits « internes », sont liés à notre âge ou à notre histoire familiale. En effet, même si des cancers peuvent apparaître à tout âge, ils sont plus fréquents au fur et à mesure que nous vieillissons. Cela est dû au cumul des agressions subies par les cellules et, probablement, à une moindre efficacité des mécanismes de réparation de l'ADN. Toutefois, certaines personnes présentent plus de risques de développer un cancer que d'autres parce qu'à leur naissance, elles portent certaines mutations dans un ou plusieurs de leurs gènes. [...] In Le Jeune Indépendant + Le Jeune Indépendant (De l'espoir pour les malades atteints de cancer)

  • Intelligence artificielle versus intelligence humaine

[...] L’intelligence artificielle (IA) et l’intelligence humaine abordent des fonctions cognitives telles que la mémoire, la résolution de problèmes, l’apprentissage, la planification, la langue, le raisonnement et la perception.

L’intelligence humaine est généralement mesurée à l’aide de tests de QI qui couvrent généralement la mémoire de travail, la compréhension verbale, la vitesse de traitement et le raisonnement perceptuel. Par rapport à l’intelligence humaine, l’IA peut traiter des informations plus rapidement en utilisant moins d’énergie, et elle est plus objective et précise que l’intelligence humaine.

L’intelligence humaine est meilleure que l’IA pour le multitâche, l’adaptation, les interactions sociales et la conscience de soi. La fonction générale de l’intelligence artificielle est l’optimisation tandis que celle de l’intelligence humaine est l’innovation.

L’intelligence artificielle va continuer à se développer à vive allure au fil des prochaines années. Il incombe à l’humanité de choisir quelle direction prendra ce développement. Elle va transformer tous les secteurs, encore faut-il avoir conscience de ses limites. Elle offre, certes, de nombreuses promesses pour l’humanité, mais elle pourrait aussi représenter une menace plus dangereuse que la bombe nucléaire.

De par sa capacité à apprendre et à évoluer de manière autonome, l’IA pourrait un jour surpasser l’intelligence humaine. Toutefois, d’autres spécialistes estiment que le futur de l’intelligence artificielle dépend uniquement de la façon dont les humains choisissent de l’utiliser. In Le Jeune Indépendant

  • Le harcèlement, cette violence sans retenue

Le harcèlement constitue une répétition d'agissements abusifs dans le but d’intimider ou de nuire physiquement ou psychologiquement à la victime. En d’autres termes, il est un comportement mené par une personne ou un groupe de personnes à l'encontre d'une ou plusieurs victimes. Se produisant dans différents lieux, il se caractérise sous l’effet d'actes répétitifs, de paroles, d’attitudes inappropriées visant à dépraver les conditions de vie de la victime. Ces agissements conduisent à une dégradation des conditions de travail et peuvent entraîner des conséquences négatives sur un avenir professionnel. Il faut savoir qu’il s’agit d’un délit et que le harcèlement moral est sanctionné dans le secteur public comme dans le secteur privé. [...]

Le harceleur fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et aux questions. Il mise sur l’ignorance, voire l’innocence et la naïveté des autres en faisant croire à sa supériorité. Il est égocentrique. Il reporte sa responsabilité sur les autres ou se démet de ses propres responsabilités. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes et les situations. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres. Il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge. Il ment. Il utilise très souvent le dernier moment pour demander, ordonner ou faire agir autrui. Il est constamment l’objet de discussions entre gens qui le connaissent, même s’il n’est pas là. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et ses opinions. Il fait faire ses messages par autrui ou par ses intermédiaires (téléphone au lieu du face-à-face, des courriels enjoints à ses subalternes, laisse des notes écrites). Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui. Il s’attaque généralement aux mêmes types de personnes : intelligentes, morales, et courageuses (Intelligentes : parce qu’elles essaieront de comprendre ce qui n’a aucun sens sauf de faire mal et de dominer. Morales : parce qu’il pourra les culpabiliser, utiliser leur morale contre elles et pour son avantage. Courageuses : parce que si la personne craque, elle ne lui est d’aucune utilité, et c’est l’objectif atteint.)

Les pervers narcissiques ont donc un pouvoir sur l’environnement. Ils essaient d’obtenir des choses des autres sans rien donner, et ils ont beaucoup de mal à ressentir ce que les autres ressentent. Manipulateurs dans leurs conduites vexatoires, ils s’adonnent à la destruction et sont de vrais virtuoses de la stratégie machiavélique. Et ce sont des personnalités toxiques à deux visages. Isolée, la victime se dit que c’est toujours moi, et c’est moi le point de mire du regard inquisiteur…

En effet, vivre ce genre de situation dans un profond mal-être, s’en remettre et se confier, n’est pas facile, bien au contraire, car même au sein de ces harceleurs, la complicité et la délation font bon ménage.

Après avoir vécu un acte de harcèlement moral, il est temps de trouver des solutions afin d’éviter que cela ne se répète, ou encore s’aggrave. Face au harcèlement moral, il faut libérer la parole, en parler, soit directement à l’employeur pour l’informer de la situation, soit auprès de l’inspection du travail. Autre possibilité, s’adresser au conseil des prud’hommes. Le cas échéant, Il faudra dans ce cas réunir des preuves afin d’obtenir réparation. Enfin, il est également envisageable, en cas d’accord entre les deux parties, de tenter une procédure de médiation, ou carrément abandonner son travail. In Le Jeune Indépendant

  • Comprendre la trisomie 21

Chaque enfant naît de la rencontre entre deux cellules. L'une vient de sa mère, et se nomme l'ovule ; et l’autre de son père, et s'appelle le spermatozoïde. Chacune de ces deux cellules contient 23 chromosomes. Ces derniers contiennent les informations que l'on a reçues de ses parents (la couleur de la peau, les traits du visage, les caractéristiques physiques...) Mais parfois, l'un des parents produit des cellules avec 24 chromosomes, et les cellules du bébé comptent alors, au total, 47 (23+24) chromosomes, soit un de trop. Lorsqu'il s'agit du chromosome n°21 (présentant trois chromosomes 21 au lieu d’une seule paire), on parle de trisomie 21. C'est un déficit mental parmi d'autres. Ce déséquilibre du fonctionnement du génome (l’ensemble de l’information héréditaire présente dans les cellules humaines) et de l’organisme provoque un retard mental permanent et un retard de développement.

La trisomie 21, également appelée Syndrome de Down, est donc une maladie causée par une anomalie chromosomique (chromosomes : les structures cellulaires qui contiennent le matériel génétique de l’organisme).

Quand la mère est jeune, cela se produit très rarement.

La trisomie 21 peut varier en sévérité. Le syndrome est de mieux en mieux connu et une intervention précoce peut faire une grande différence dans la qualité de vie des enfants et des adultes atteints. Dans la grande majorité des cas, cette maladie n’est pas héréditaire, c'est-à-dire qu’elle ne se transmet pas des parents à leurs enfants. Mais cela demeure un facteur de risque. A savoir qu'il existe certaines formes de trisomie 21 dites "par dérivé de translocation" : l'un des deux parents est porteur de cette anomalie, ce qui peut augmenter le risque pour l'enfant. Une translocation correspond à un chromosome, ou un bout de chromosome, qui vient s'attacher à un autre chromosome par erreur. Ces formes représentent très peu d'enfants porteurs d'une trisomie 21 (moins de 3% des cas). […]

Pour rappel : la trisomie 21 – parfois appelée syndrome de Down – a été découverte en 1959 par un groupe de médecins français : Marthe Gautier, Jérôme Lejeune et Raymond Turpin. Le terme “trisomie” souligne l’anomalie génétique avec 3 chromosomes – tri – au lieu de deux sur le chromosome 21, d’où l’appellation trisomie 21. In L’Initiative

  • L'épilepsie, grossesse et hérédité

L’épilepsie est une maladie neurologique chronique définie par la répétition spontanée de crises, provoquées par l’hyperactivité d’un groupe de neurones dans le cerveau. […] Les symptômes de l’épilepsie sont une perte de connaissance entraînant une chute, des convulsions, l’apparition de salive au bord des lèvres et, parfois, des vomissements, une perte d’urine ou de selles, ainsi qu’un bref arrêt de la respiration. Mais il existe également des formes d’épilepsie moins impressionnantes où la personne reste consciente : hallucinations, contractions musculaires, fourmillements, regard fixe, gestes répétitifs sans raison d’être. […] Malheureusement, de nombreux médicaments anticonvulsifs produisent des effets secondaires. Certains peuvent ralentir les fonctions mentales, provoquer une croissance de la pilosité du visage et même donner un aspect inexpressif au visage. Ils peuvent aussi réduire l’efficacité des contraceptifs oraux ou causer des malformations à la naissance.

Toutes les femmes actives sexuellement, y compris celles souffrant d’épilepsie, devraient consulter leur médecin au sujet des suppléments d’acide folique qui réduisent les risques de malformations à la naissance. Il existe aussi des traitements pour les divers troubles sexuels que l’épilepsie peut entraîner. L’épilepsie entraîne un certain nombre de complications au niveau des organes reproductifs et sexuels, lesquelles ne sont pas très bien connues. Près d’un tiers des hommes épileptiques souffrent de dysfonction érectile et de nombreuses femmes épileptiques se plaignent d’une sécheresse vaginale, de contractions douloureuses durant les relations sexuelles ou d’une libido réduite. Ces troubles sont particulièrement fréquents chez les personnes qui souffrent de crises partielles complexes dont l’origine se situe dans le lobe temporel du cerveau.

Environ 5 % des bébés nés de mères épileptiques sont atteints d’une malformation à la naissance alors que ce taux est d’environ 2,5 % pour le reste de la population. On sait que les médicaments antiépileptiques sont partiellement responsables de ces cas supplémentaires. Les malformations peuvent être mineures ou facilement corrigées par chirurgie (malformation des doigts, fente labiale ou palatine) bien que, dans certains cas, des malformations plus sérieuses comme le spina-bifida peuvent également survenir. In Le Jeune Indépendant

  • Le bégaiement : savoir écouter ce qu’il dit et non comment il le dit

Le bégaiement, d’où il vient, et comment le soigner ? Le bégaiement est un trouble de la fluidité de la parole. Il se manifeste par des répétitions involontaires de mots, des prolongements de sons ou par des pauses ou blocages dans la parole. Ce trouble empêche la personne qui en souffre de s’exprimer en continu, et nuit, par conséquent, beaucoup à sa parole. La personne qui vit avec un bégaiement durant une longue période sans être traitée peut développer d’autres comportements comme éviter le regard de l’interlocuteur, se frapper une jambe pour faire sortir le mot, ou éviter les mots qui la font bégayer. 

Le bégaiement fait souvent son apparition entre l’âge de deux et cinq ans, souvent au moment même où se développe le langage. Dans quelques cas, le bégaiement apparaît tardivement. À noter qu’un bégaiement qui survient après 5 ans a plus de chances de persister à l’âge adulte, et qu’un individu qui bégaie à environ 3 fois plus de chance d’avoir un enfant bègue. Les études montrent que les garçons seraient 4 fois plus concernés par le bégaiement que les filles. De plus, la persistance de ce trouble de l’élocution à l’âge adulte serait plus fréquente chez l’homme. In Le Jeune Indépendant 

  • « Frissons d’une âme » : entre reflets d’espoir et les armes d’une larme

Est-ce Fadila Bastandji qui a choisi son époque, ou c’est l’époque qui a recours à la délicatesse de sa plume pour donner naissance à ce recueil de poésie intitulé « Frissons d’une âme »? Le point commun des deux est, en somme, la concordance du temps avec son verbe, et le verbe avec la sensibilité de son âme.

Personne au monde n’est responsable de son lieu de naissance. Si la poétesse choisit un verbe au détriment d’un autre, c’est pour permettre à son cri de franchir les frontières invisibles de toutes les âmes sensibles.

Fadila n’est pas venue pour juger les gens, seulement elle apporte un témoignage lyrique sur ce qu’elle voit, encaisse et endure. Et les mots qui la soutiennent sont plus forts que la poésie qui l’obsède et l’accompagne. Mûri par la force des choses et le poids des années, le fruit tant attendu est devenu étymologiquement parlant non blet, mais juste arrivé à son terme et au bon moment, couleurs des relents de ses déchirures et de l’espoir qui l’habitent. En passant par-dessus les injures, les remontrances, les douleurs, et les injustices, Fadila Bastandji, libre dans ce qu’elle entreprend et en phase avec son époque, épouse la plume du narrateur omniscient si à l'aise dans son art, et si en osmose avec ses sujets et thèmes choisis.

Retraitée après avoir exercé sa profession de médecin, la voici face aux pages blanches, gobeuses de nature et soif d’innovation. Orpheline, elle a su rendre fertile sa plume. Tout pour elle a une fin en parlant du temps et de la vie, mais ce qui la rend exposée et vulnérable aux aléas de la vie est cette discrétion voulue muée en catimini en discrétion évidente, et ce, par ce côté sensible qui la propulsait de plus en plus dans la tangibilité et le sens cartésien des mots. Réflexive et intuitive, courageuse et féminine, des qualités qui la propulsent en l’invitant à acquérir des pouvoirs d'agir sommeillant en elle depuis déjà son jeune âge. Femme debout, tout ce qui l’interrogeait, son esprit, par sa façon d’être et sa manière de penser, se mêlait pour dire, avec la couleur de sa plume complice, ce qui sied à ses convenances et l’opposé de ce qui ne convenait pas. De l’imaginaire aux faits, en restant soi, elle est toujours cette singulière femme émancipée de Tébessa sachant mettre ses ombres derrières et ses lumières devant. 

Sa poésie parle de la civilisation, de l’éducation, des traditions et du mode de vie, de la femme libre, de l’amour semé entre les individus, des miroirs délétères, de la société qui cherche ses repères et avance, de la justice sociale et des droits, des injustices gratuites imposées, de son cher pays qu’est l’Algérie tant aimée, de la nostalgie des ruelles d’Alger, de la modernité ouverte sur un monde abrupt et aveugle ayant falsifié la naïveté des gens, des aberrations qui deviennent de plus en plus compliquées... Le lecteur s’y retrouve en étant totalement absorbé par la richesse et la dimension intellectuelle de l’esprit de combativité de la poétesse. In Le Jeune Indépendant

  • Comprendre l’apnée du sommeil

L’apnée du sommeil est un problème très fréquent, et est caractérisée par un trouble sévère du sommeil où la respiration est longuement interrompue de façon répétée, suffisamment pour perturber le sommeil et réduire la quantité d’oxygène et augmenter le taux de dioxyde de carbone dans le sang.

Une apnée du sommeil est donc définie comme un arrêt de la respiration durant au moins 10 secondes pendant le sommeil. Les personnes atteintes d’apnée du sommeil sont souvent très somnolentes durant la journée, ronflent fortement, ont des épisodes de respiration haletante ou de suffocation, arrêtent de respirer et se réveillent soudainement en reniflant. L’apnée du sommeil augmente le risque de certains troubles médicaux et de décès prématuré. Ce syndrome, qui perturbe le sommeil et l'activité quotidienne, est un facteur de risque cardio-vasculaire. [...] In l'Initiative

  • L’énigme des évaporés au Japon

[…] Au japon, des gens disparaissent du jour au lendemain. Un phénomène social d’ampleur bien connu qui demeure, néanmoins, tabou. Grand nombre de Japonais ont compris, que, pour échapper à une situation inextricable, il existe une alternative au suicide : la disparition pure et simple. Beaucoup de personnes n’arrivant plus à assumer économiquement, décident tout simplement de se faire oublier, d’où cette volonté de s’effacer à jamais. Cette pratique existe depuis le Moyen Age. À l'époque, on appelait le vagabond « l'homme qui va avec le vent ».

Le Japon a une culture immensément raffinée, l'insécurité y est l'une des plus faibles au monde, et la tranquillité et la confiance aux plus hauts degrés. La société valorise la réussite sociale dès l'école. L'échec est inacceptable, et l’amour-propre y est pour quelque chose. La force de caractère se révèle dans l'obéissance aux règles et non dans l'insoumission. Et ce dicton japonais hante le lecteur : « Il faut taper sur la tête du clou qui dépasse. » Cela semble plus facile de disparaître que de réapparaître... [...] Mais pour certains, tourner la page est très difficile. In Le Jeune Indépendant

  • Comment se protéger de la foudre & Sécheresse et désertification : de causes à effets

La foudre est un phénomène atmosphérique dangereux, responsable de plusieurs décès et de nombreux dégâts matériels.  Elle est le nom donné à un éclair lorsqu'il touche le sol. Ces éclairs nuage-sol produisent une décharge électrique intense qui peut tuer un homme ou un animal, calciner un arbre ou provoquer un incendie. La foudre frappe généralement en extérieur. Certaines précautions permettent de réduire les risques de fulguration.

Précautions à prendre à l’extérieur : Ne pas stationner sous un arbre isolé, ni sous un surplomb ; s’asseoir par terre (car la foudre est attirée par tout ce qui dépasse même un homme debout). En revanche, il ne faut pas s'allonger ni s'appuyer contre une paroi ; s’éloigner de tout conducteur d'électricité (clôtures métalliques, tondeuses à gazon et bicyclettes, y compris l’eau qui ruisselle…) et s’isoler du sol, les pieds sur une matière isolante ; s’abriter dans un véhicule à l’arrêt sans toucher les parties métalliques, s’abriter dans une maison. Surtout pas sous un arbre, un groupe d’arbres, une grotte, une cabane isolée ou une cabine téléphonique ; ne jamais s’abriter sous un parapluie ; ne pas rester dans la tente au camping, privilégier un endroit bétonné. Si un groupe s’est formé, s’écarter d’au moins trois mètres les uns des autres pour éviter le risque d’éclair latéral ; si on est à bord d’un bateau ou dans l'eau quand l'orage arrive, il faut regagner la terre ferme. En cas de risque d’orage, éviter les promenades en forêt ou les sorties en montagne. Si toutefois on y est, il faut s’abriter sous une végétation dense formée de petits arbres ou de buissons.

Précautions à prendre à l'intérieur : Ne pas sortir ; rester à l'écart des portes ou des fenêtres et de tous les objets conducteurs (comme les radiateurs, les cuisinières, les éviers, les tuyaux et les canalisations métalliques) ; ne pas utiliser de matériel électrique ni le téléphone ; avant l’arrivée d’un orage, débrancher les appareils électriques, y compris la radio et le téléviseur mais ne les toucher pas pendant l'orage. Ne pas prendre de bain ou de douche ; ne jamais utiliser un téléphone fixe pour éviter tout risque de surtension. En revanche, l’utilisation du portable est possible. In Le Jeune Indépendant & De tous les impacts - physiques, humains et sociaux - liés au réchauffement climatique, c'est la sécheresse qui pèse sur la conscience, car c'est bien elle qui plongera la planète dans un état de stress hydrique. [...] In L'Initiative

  • Faut-il croire à la collapsologie ?

Notre société va-t-elle s’effondrer ? La science de l’effondrement a-t-elle un sens ? L’homme est-il conscient de ce qu’il use et abuse ?

Réchauffement climatique, extinction de centaines de milliers d’espèces, pollutions globales, guerres nucléaires, de l’eau et d’autres ressources, migrations massives… Tous ces dangers convergent et se démultiplient en un péril unique que certains ont commencé à envisager : celui d’un effondrement lent et graduel, mais global de la civilisation. Si rien n'est fait pour limiter le réchauffement climatique, la planète et l'humanité auront atteint un point de non-retour à la moitié du siècle, dans laquelle la perspective d'une Terre largement inhabitable entraînerait l'effondrement des nations et de l'ordre mondial. [...] 
Un monde avec 3°C supplémentaires est une menace très sérieuse. Ce n'est pas seulement l'environnement et les écosystèmes qui seraient menacés, mais également notre société telle que nous la connaissons. Tout n'est pas perdu cependant mais il faut agir vite. Pour atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 et limiter le réchauffement planétaire, il est nécessaire de réduire les émissions et aussi essentiel de construire un système industriel avec zéro émissions de gaz à effet de serre. [...] In Le Jeune Indépendant
  • Enfants, écrans et l’usage raisonné

Face à la montée en puissance des nouvelles technologies, les modes de vie évoluent et préoccupent sans cesse en plaçant les écrans et les enfants au cœur des débats. Et ces impacts sont d’autant plus cruciaux durant les premières années de vie, tant sur le plan visuel que sur le développement cognitif et social de l’enfant.

Il est important de maîtriser le temps d’écran des enfants. Avec toutes les nouvelles technologies, l’enfant est continuellement sollicité. Il est judicieux de le réduire et de fixer quelques règles pour accompagner au mieux son enfant. Il est recommandé de fixer un temps très court quand votre enfant est jeune, et ensuite de prolonger graduellement ce temps en fonction de son développement. Comme base, on peut se référer à la capacité d’attention moyenne d’un enfant par rapport à son âge : 3 à 6 ans : 20 min ; 6 à 8 ans : 30 min ; 8 à 10 ans : 45 min ; après 10 ans : 1 h. Pour les enfants âgés de moins de 2 ans, le système visuel n’est pas suffisamment développé et robuste pour subir un tel stress par une stimulation constante devant l’écran. Il est donc recommandé d’éviter toute exposition aux appareils électroniques avant cet âge.

On croise beaucoup de parents avec de jeunes enfants de moins de 2 ans. Une chose attire l’attention : presque tous ces enfants ont une tablette électronique ou un téléphone dans les mains, comme si la technologie était devenue l’outil ultime pour garder l’enfant au calme. [...] In Le Jeune Indépendant

  • Les femmes, les hommes, et les neurosciences

Les femmes seraient plus douées pour le langage, les hommes plus performants en raisonnements spatiaux ou mathématiques, les deux sexes inégalement enclins à l’empathie… Quand on plonge dans la culture passéiste et dans un imaginaire collectif, le point fort des femmes serait leur sensibilité. Elles seraient plus émotives, plus douces, et plus empathiques que leurs homologues masculins. Certaines études ont corroboré cet argument en affirmant que chez la gent féminine, l'hippocampe (zone dédiée au traitement des émotions et à la mémoire composée de deux parties symétriques situées sous la surface du cortex), serait beaucoup plus développée. Mais une équipe de neurologues de la Rosalind Franklin University of Medicine and Science (États-Unis) conteste les résultats de ces précédents travaux, menés sur des échantillons restreints de volontaires, et affirme, sur la base d'une vaste étude, le contraire : il n'y a aucune différence de taille entre le cerveau de l'homme et celui de la femme, concluent-ils dans la revue NeuroImage.

Les inégalités entre les femmes et les hommes sont universelles. Partout dans le monde, les femmes sont en première ligne des inégalités à cause des systèmes économiques injustes et sexistes, voire religieux qui les cantonne dans des pans de l’économie les plus dévalorisés et les plus précaires. Sans parler des discriminations et des violences subies dans la sphère professionnelle et privée.

L’inégal partage du travail domestique et de soin entre les femmes et les hommes est une cause indirecte de la précarité des femmes car il compromet leur indépendance économique au sein du foyer. Selon une étude, les inégalités de genre auraient un impact sur le cerveau des femmes en réduisant l’épaisseur de leur cortex cérébral, ce qui aurait une conséquence sur leur santé mentale et réussite scolaire. In L'Initiative

  • Et si ralentir le vieillissement venait des habitudes à adopter

Notre âge est lié au temps qui passe. Et l’âge biologique, quant à lui, est lié au vieillissement cellulaire dépendant, et des choix que nous faisons et de notre mode de vie. Les scientifiques rappellent que des gestes simples permettent de freiner le vieillissement. C'est le cas d'une nouvelle étude menée par des chercheurs américains établissant un lien entre bonne santé cardiaque et ralentissement du vieillissement biologique. En effet, une meilleure santé cardiovasculaire est associée à un vieillissement biologique ralenti, tel que mesuré par l’âge phénotypique. À mesure que la santé cardiaque s'améliore, le vieillissement biologique diminue. Si l’âge biologique est accéléré, on sera plus à risque face à certaines maladies (liées à l'âge) comme le cancer, les maladies cardiaques ou la maladie d'Alzheimer. Sur ce sujet, les études scientifiques et les médecins sont unanimes : bouger est indispensable pour prévenir les maladies liées au surpoids et pour rester en bonne santé. L'alimentation fait forcément partie des paramètres pouvant améliorer notre longévité. Se nourrir beaucoup plus d’aliments végétaux, de graisses saines et de protéines surtout végétales. Et sans négliger les viandes maigres comme la volaille, mais aussi les poissons et les légumineuses. [...]

Les habitudes du fameux « Life's Essential » à adopter pour profiter d'une bonne santé cardiovasculaire : un sommeil réparateur ; l'arrêt du tabac ; une activité physique régulière ; de bien gérer le stress ; une alimentation saine (une alimentation type régime méditerranéen, la plus saine pour le cœur) ; un poids dit santé ; une glycémie équilibrée ; un bon taux de cholestérol ; une bonne tension artérielle ; ne pas consommer d'alcool de manière excessive ; ne pas être dépendant aux opioïdes (ou opiacés : ce sont des substances dérivées de l'opium, comme la morphine, qui ont de puissants effets antidouleur. Sous forme de médicaments dits "opioïdes", ils entraînent un fort risque de dépendance) ; et d'entretenir des relations sociales positives, seraient des éléments essentiels pour y parvenir.

Reste, désormais, à savoir si le fait de combiner l'ensemble de ces réflexes, cela pourrait permettre de vivre encore plus longtemps, et d’avoir un âge sans âge. In Le Jeune Indépendant

  • Comment éviter la myopie ?

La myopie est un trouble de la vision qui fait que l'on voit net de près, mais flou de loin : l’image d’un objet observé au loin apparaît en avant de la rétine et non sur la rétine comme elle le devrait. Cela renvoie à un trouble de la réfraction. Il peut être causé par un excès de courbure de la cornée (la partie transparente qui recouvre l'œil), ou par une anomalie du cristallin (situé dans l'œil, devant la rétine), ou encore par une anomalie de la longueur du globe oculaire. C'est l'anomalie de la vision la plus répandue. Elle peut atteindre différents degrés : légère, modérée ou forte, et même présenter des formes graves, heureusement très rares. Caractérisée par une vision nette de près et floue de loin, la myopie reste le trouble visuel le plus répandu. Et sa prévalence ne fait qu’augmenter chez les plus jeunes. Pour autant, est-il possible de l’éviter. La myopie se répand dans tous les pays développés. En cause ? Nos nouveaux modes de vie favoriseraient son développement, notamment l'augmentation du temps passé en intérieur et le manque d’exposition à la lumière naturelle.

Après l'Asie, la myopie se développe à bas bruit dans tous les pays développés et pourrait toucher la moitié de la population mondiale dans 30 ans, dont 10% très sévèrement, alertent des experts qui appellent à en faire un enjeu de santé publique. [...] In L'Initiative


  • Aspirine, paracétamol, ibuprofène : entre prudence et négligence

L'aspirine et le paracétamol sont deux substances actives qui diffèrent au niveau de leur mode d'action, leurs propriétés, leurs indications thérapeutiques et leur mode de prise. L'aspirine et le paracétamol sont les principes actifs de nombreux médicaments commercialisés. Leur utilisation dispose d'un recul d'usage important et, comme pour tout médicament, peut exposer à des risques pour la santé (effets indésirables). L'acide acétylsalicylique, plus connu sous le nom d'aspirine, appartient à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ayant des propriétés antalgiques (action contre la douleur), antipyrétiques (action contre la fièvre) et anti-inflammatoires. Il est également utilisé en tant qu'antiagrégant plaquettaire (fluidifiant du sang) dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Le paracétamol n'est pas un AINS. Il est plus connu sous ses principaux noms commerciaux : Doliprane, Dafalgan, Efferalgan... Il possède des propriétés antalgiques et antipyrétiques mais n'a pas d'activité anti-inflammatoire contrairement à l'aspirine. Il est indiqué dans le traitement des douleurs d'intensité légère à modérée et/ou de fièvre. In Le Jeune Indépendant

  • Des expériences sur le coronavirus menées en Chine inquiètent la communauté scientifique

Des chercheurs ont procédé à une mutation sur un coronavirus et ont mis au point un nouveau virus, qui s’est avéré létal auprès des souris sur lesquelles il a été testé. Lors de récents travaux, des chercheurs chinois ont révélé avoir expérimenté une souche mutante de coronavirus s’avérant mortelle à 100 % chez des souris. Une nouvelle qui a bouleversé la communauté scientifique, qui craint qu’une telle étude ne déclenche une nouvelle pandémie.

Ce virus, appelé GX_P2V, a été administré à des souris génétiquement modifiées. Les rongeurs ont été "humanisés", c'est-à-dire qu’ils ont été modifiés pour exprimer une protéine présente chez l’Homme. L’objectif était d’évaluer comment ce virus, issu d’un coronavirus modifié, pouvait réagir chez l’humain. Au total, huit des souris infectées par l’agent pathogène sont décédées en huit jours, ce qui a été qualifié "d’étonnamment rapide" par les chercheurs […] Les conditions de sécurité en vigueur au sein du laboratoire chinois où ces expériences ont été menées restent floues, ce qui soulève des inquiétudes quant à la possibilité de propagation accidentelle du virus. In L’Initiative


  • Crise cardiaque : l'Intelligence Artificielle pour prédire le risque

[...] Par une analyse précise des images médicales de routine, l'intelligence artificielle peut déceler des anomalies invisibles à l'œil nu et prévenir d'une éventuelle crise cardiaque, car il est parfois difficile d'identifier les patients à risque. Les tests standard ne suffisent pas dans certains cas. Cet outil intelligent, à l'aide d'algorithmes, va ainsi pouvoir prédire et prévenir le risque d'accidents cardiovasculaires, et réduire les décès. En raison des limites de la méthode de diagnostic actuellement la plus utilisée, de nombreux patients risquent de subir un infarctus ou une mort cardiaque sans avoir été identifiés comme étant à risque. Face à cette réalité, des chercheurs britanniques ont développé une nouvelle solution alimentée par l’intelligence artificielle , visant à pallier ces lacunes de diagnostic dans le but de sauver des vies. Selon ces derniers, l’outil serait capable de détecter les signes avant-coureurs jusqu’à 10 ans avant qu’un infarctus ne se produise.
[...] À noter que des chercheurs français ont découvert que le Glenzocimab, un médicament innovant, pourrait réduire le risque de décès de plus de 50%. Le médicament empêche la formation des caillots sans augmenter le risque hémorragique, et il est destiné à fluidifier le sang et à être utilisé en complément du traitement standard pour les AVC. En plus de la baisse de la mortalité, l'étude a également observé une diminution du nombre de handicaps graves chez les patients traités avec le Glenzocimab. Publiée mardi 23 janvier dans la revue The Lancet Neurology, l'étude Actimis d'Acticor Biotech, qui a développé ce traitement, a montré que le Glenzocimab permettait une baisse de la mortalité et une meilleure récupération chez les patients ayant subi un AVC ischémique aigu. In Le Jeune Indépendant
  • Maladies cardiovasculaires : ces symptômes qui différencient les femmes des hommes

De plus en plus de femmes sont touchées ces dernières années selon des études. Et pour cause, la prise de pilules contraceptives combinée au tabagisme augmente les risques de maladies cardiaques. En outre, une mauvaise alimentation et un mode de vie sédentaire sont des facteurs qui conduisent au blocage des artères au fil du temps. L’âge, le diabète, le stress, la dépression, la ménopause, le syndrome du cœur brisé, les soucis, les aléas de la vie et les complications de la grossesse, peuvent également être responsables de l’apparition d’une pathologie cardiaque chez les patientes.

[...] Les scientifiques préconisent donc de maintenir sa tension artérielle et son poids à des niveaux sains, de prendre convenablement ses médicaments, de prendre soin de la qualité de son sommeil, de minimiser le sel et le sucre, de rester actif, positif et socialement connecté. De la marche et des exercices réguliers et modérés réduisent les risques, voire les risques de déclin cognitif. Il est également important de rester connecté à mesure que nous vieillissons, car un riche réseau social apporte du soutien, réduit le stress, combat la dépression et améliore la stimulation intellectuelle. In L'Initiative


  • Le régime méditerranéen : comment il résiste et pourquoi il persiste


La Science est formelle : excellent pour la santé, le régime méditerranéen favorise la vitalité. Il diminuerait le risque de diabète gestationnel pendant la grossesse, aurait le pouvoir de freiner la progression de certains cancers (de la prostate et du sein, notamment), réduirait le risque de dépression et de problèmes cardiaques, préviendrait la dégénérescence maculaire liée à l’âge, augmenterait les chances de réussite des fécondations in vitro... Facile à suivre, équilibrée et flexible, la diète méditerranéenne permet de prévenir les maladies chroniques qui raccourcissent notre vie en donnant sa chance au régime méditerranéen. [...] 
Il se trouve qu’il est également bon pour la planète. Il est clair que le fait de se tourner vers des régimes davantage végétariens, et moins carnés, comporte une empreinte environnementale plus faible et produit moins de déchets au total. En plus de nécessiter moins d’eau, de terres et d’engrais que les régimes carnés, le régime méditerranéen réduit les émissions de gaz à effet de serre, comme le dioxyde de carbone et le protoxyde d’azote, qui contribuent au changement climatique. D’ailleurs, parmi les régimes actuels, le régime méditerranéen et le régime végétarien ont le plus faible impact environnemental. In Le Jeune Indépendant

  • L’obésité, une maladie aux multiples conséquences

« Je n’ai pas choisi d’être grosse », répétait toujours la bouche de la personne victime de grossophobie. L'obésité, maladie chronique complexe et multifactorielle, s'accompagne d'une augmentation de la mortalité due à d'autres pathologies, des maladies cardio-vasculaires, du diabète et certains cancers. Cette augmentation spectaculaire du nombre de personnes en surpoids est préoccupante, car elle est associée à de nombreuses maladies et à une diminution de l'espérance de vie.

L’obésité correspond à un excès de masse grasse et à une modification du tissu adipeux. Comme toutes les maladies chroniques, l’obésité devient en effet irréversible lorsqu’elle est installée. Le diagnostic clinique de l’obésité passe notamment par le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC), méthode qui reste à ce jour un moyen simple pour estimer la masse grasse d’un individu. L’IMC correspond au poids (en kg) divisé par le carré de la taille (en mètres). Selon la classification de l’OMS, on parle de surpoids lorsque l’IMC est supérieur à 25 et d’obésité lorsqu’il dépasse 30. (...) In Le Jeune Indépendant


  • Syndrome de la blouse blanche

Il est possible d’avoir de l’hypertension sans le savoir. Beaucoup souffrent de cette maladie sans en avoir conscience. La raison ? Il s’agit d’une pathologie silencieuse.

Il y a deux chiffres à prendre en compte : le premier est la pression systolique, c’est-à-dire la pression dans les artères quand le cœur se contracte et éjecte le sang, et le second étant la pression diastolique qui indique la pression quand le cœur se dilate. Le premier doit être compris entre 100 et 140 (on entend souvent 10 et 14), le second doit être compris entre 60 et 90.

On parle d’hypertension artérielle quand la pression systolique est supérieure à 140 mm de mercure (Hg) et que la pression diastolique supérieure à 90 mmHg. In L'Initiative


  • Les cancers en hausse chez les moins de 50 ans

Ces dernières années, le taux de cancers a quasiment doublé chez les moins de 50 ans à travers le monde. Objets d’une forte attention médiatique, les aliments ultra-transformés ont récemment été cités comme possible coupables. Reste l’autre grande hypothèse, qui avance l’apparition de nouveaux cancérogènes. Les théories sont multiples : produits chimiques, microplastiques, nouvelles drogues, une alimentation déséquilibrée, pollution, la sédentarité, le manque d'activité physique, les pesticides, les perturbateurs endocriniens… À l'inverse, avoir une bonne alimentation, pratiquer une activité physique régulière, limiter l'exposition aux UV et à certaines substances professionnelles sont des boucliers de protection. En limitant les facteurs évitables, il est possible d'éviter 40 % des cancers.

À noter que « cancérogène » qualifie une substance qui provoque l’apparition d’un cancer ; et « cancérigène » désigne pour sa part une substance qui favorise le développement d’un cancer. De nombreux cancers pourraient être évités en changeant nos comportements et nos modes de vie. In Le Jeune Indépendant


  • Les faibles revenus et le vieillissement cérébral sont-ils liés ?

Logement, emploi, allocations pour les parents isolés, parents et enfants en situation de handicap, la prise en charge intégrale ou partielle des frais de santé… La pauvreté est un terme global qui définie le fait de manquer de moyens pour subvenir à ses besoins, et elle est en hausse et les femmes sont les plus touchées.

Aujourd’hui, la privatisation croissante de nos existences sociales et l’individualisation des inégalités pèsent lourdement sur les personnes en creusant la différence entre celles qui réussissent et celles qui échouent. On parle alors de deux univers : celui élevé au degré du prestigieux et du privilégié, et celui maintenu dans sa position inférieure et obscure, connotée à tort de façon négative. In L'Initiative


  • Sa santé révélée par son groupe sanguin
Un groupe sanguin est une classification du sang selon ses composants et ses particularités. Il existe 4 groupes sanguins : A, B, O, et AB, auxquels on adjoint le facteur Rhésus + ou –.

Le système de classification s’appelle le système ABO et permet d’attribuer à chaque individu une lettre qui caractérise son système sanguin (A, B, O, ou AB).

 En fonction de son groupe sanguin, on a plus ou moins de risques de développer des maladies cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux (AVC) ainsi que certains cancers. [...] In L'Initiative


  • Ce qu’il faut savoir sur l’emmaillotage

Après 9 mois passés blotti dans le ventre de sa maman, le bébé doit s’adapter à sa nouvelle vie. À sa naissance, les cycles de sommeil sont courts et les micro-réveils fréquents. Certains bébés peuvent avoir du mal à se rendormir seuls durant la nuit ou se réveiller à cause d’un réflexe de Moro, ces mouvements incontrôlés qui ressemblent à un sursaut. L’emmaillotage permet de recréer cette sensation de bien-être comme dans ce cocon doux et chaud dans lequel il a évolué. L’utilisation d’une couverture d’emmaillotage durant les premiers mois peut aider le bébé à vivre cette transition en douceur et l’apaiser au moment de s’endormir.

Emmailloter son enfant est une pratique fréquente dans de nombreux pays, où ses bienfaits ne sont plus à prouver. L’emmaillotage permet de : garder le bébé au chaud ; éviter le réflexe de Moro pendant son sommeil ; rassurer le bébé en lui rappelant le ventre de sa maman ; soulager le bébé en cas de coliques du nourrisson. 

Gardez en tête que seul le haut du corps de bébé doit être suffisamment maintenu. Ses hanches et jambes doivent être libres et le bébé doit pouvoir les bouger sous son lange. 

L’époque où le bébé se retrouvait serré dans un bout de tissu est révolue. Aujourd’hui, ce type d’emmaillotage traditionnel qui ne permet pas au bébé de se mouvoir est déconseillé. En immobilisant les jambes et les hanches de l’enfant, cela les empêche de se développer normalement, voire favorise les luxations de la hanche. Il est donc important de laisser le bébé libre de bouger ses jambes. L’autre risque est de compresser les poumons du bébé s’il est trop serré dans son lange. Avec l’emmaillotage, vous privez votre bébé de ses signaux de communication naturels. Par exemple, un bébé se frotte naturellement les yeux lorsqu’il a sommeil ou porte sa main à sa bouche lorsqu’il a faim. Un bébé emmailloté ne peut plus donner ces signaux. [...] In Le Jeune Indépendant


  • Mort subite du nourrisson liée aux mauvaises habitudes de sommeil

Des pratiques de sommeil dangereuses ont été retrouvées dans de nombreux cas de mort inattendue du nourrisson. Il est recommandé de toujours coucher un bébé sur un matelas ferme et dans un lit sans un autre objet. Plus de la moitié des morts subites du nourrisson sont la conséquence de mauvaises pratiques de sommeil, et la plupart des décès partageait une surface de sommeil, comme un lit, avec leurs parents au moment de leur mort.

En effet, si l’enfant dort entre les deux parents, il aura un réflexe de fouissement et va vouloir se blottir contre le sein de sa mère. Par manque d’air, il peut s’étouffer dans son sommeil. Généralement, ces nourrissons ne se trouvaient pas dans un berceau au moment du sommeil. Ce sont des facteurs de risque connus de mort subite et inattendue du nourrisson. Il faudrait de ce fait sensibiliser les familles pour accroître l’acceptation des recommandations visant à créer des espaces de sommeil plus sûrs pour leurs nourrissons, et aussi de travailler avec les mères fumeuses afin que celles-ci arrêtent de fumer pendant leur grossesse. [...] In L'Initiative


  • Quand une suppression d’emploi et un effacement de soi vont de pair

Facile à l’annoncer ; difficile à l’accepter. La suppression d’emploi est toujours perçue comme brutale et agressive. La crise vue d’en bas est dévastatrice car cela rime avec une perte d’un emploi, une culpabilisation, une pauvreté et de l’isolement, d’où l’image véhiculée du stéréotype de la psychologie sociale dans ses connotations négatives.

Seulement, il faut relever sa tête pour gérer sa situation de façon constructive afin de contrôler sa colère sans se laisser contrôler par celle-ci. Certes, quand on se sent victime d’une décision jugée inconcevable, il est humainement difficile de penser de façon logique et cartésienne. Toutefois, il faut positiver et essayer de tisser des liens sains avec ses semblables en sachant s’extérioriser et exprimer ses besoins en parlant des problèmes qui bouleversent et perturbent, ainsi on apprend à contrôler son courroux de façon proactive. À tout problème sa solution ! Un échec ouvre toujours d’autres perspectives. S’armer de patience, croire aux lendemains certains, avoir confiance en soi et une bonne volonté, des ingrédients qui serviront d’appui pour bien se reconstruire.

La peur au ventre en sachant que la fermeture annoncée se dessine. La réalité du monde du travail et l’avenir incertain au menu des discussions. Cette loyauté inconsciente de sa personne hésitant à opter pour une reconversion professionnelle, surtout si l’individu est en fin de carrière. Il y aura des collègues de travail qui partiront ; il y aura ceux qui resteront. Le marasme de la réalité amère... Perdre son emploi, c’est d’abord subir un réel changement. Néanmoins, la décision s’apparente souvent à une grande injustice. Ainsi sont les conséquences de l’instabilité d’un travail face aux lois du marché et de la mondialisation. Déjà on a en tête que beaucoup d’entre nous ne se reverront plus. Déjà on sait qu’on sera loin de la famille en cas d’une concrétisation d’un éventuel emploi. Déjà on a imagine qu’on sera loin de la connivence des amis et des habitudes complices, et ce, juste pour suivre un emploi, ce gagne-pain de quoi subvenir à ses besoins. La nécessité oblige. [...] Tomber et se relever ; se ressaisir, se relever et se projeter. Le passage d’un changement subi à celui choisi à ses dépens passe par une transition délicate. Une phase d’estime de soi s’invite, et on parle du narcissisme inventé. Ce dernier redore l’estime de soi, permet au sujet d’appréhender la réalité du marché de l’emploi et de critiquer son profil en le mettant en valeur tout en conservant sa capacité d’action. Il sera ainsi progressivement en mesure de s’adapter aux besoins d’une nouvelle entreprise et d’un nouveau poste. Face aux émotions négatives, face aux sentiments parfois sombres, parfois lumineux, face à sa passivité trop lancinante, analyser les bénéfices de sa nouvelle situation permet de relativiser, mais aussi de définir ses besoins puis de mettre en œuvre un nouveau projet de vie.

Oublier la sclérose des institutions, rimer sa cohérence cognitive avec son Carpe Diem, appliquer la philosophie du roseau face à la bourrasque sachant fléchir sans se briser, faire de son temps un ami, la lumière devant et l’ombre derrière, remettre du sens dans sa vie pour se sentir à nouveau utile, profiter de sa famille et de ses petits-enfants, voyager, changer de décor à ses décors visuels et imaginaires, faire confiance à son potentiel, s’investir dans un loisir sont autant de projets qui permettent de redonner du sens à soi, à sa famille et à sa vie, maintenir le lien social, utiliser ses acquis et se projeter à nouveau dans l’avenir. La notion de résilience permet de « rebondir » et non seulement de « résister ». In Le Jeune Indépendant