Traduire un silence
Pour toutes celles qui n’ont rien fait pour plaire.
In Edilivre Fnac Livre Littérature Critiques
« Le bon usage de la liberté, quand il se tourne en habitude, s’appelle vertu ; et le mauvais usage de la liberté, quand il se tourne en habitude, s’appelle vice. » Jacques-Bénigne Bossuet
* Une demeure résiste si son toit préserve. (traduction du kabyle en français)
« Que
durent les rires sans raison / Pour que s’avivent les ententes et les liaisons
! / Que s’étendent ces frontières invisibles / Pour que les langages soient
transmissibles ! »
Les grandes pensées viennent du lyrisme du cœur et de l’esprit qui s’y mêle. Se nourrir de la philosophie de la patience, c’est se perfectionner moralement en faisant de ses vœux un idéal à concrétiser, et de ses échecs, des leçons pour se réveiller, se révéler… et se lever. Vivre sans savoir pourquoi. Mourir, le paradoxe d’une énigme jamais résolu. Le puzzle imposé, l’art d’agencer, la morale à adopter et la rhétorique à adapter se rejoignent dans l’ambition et le désir de marquer sa singularité. En accord avec ses aspirations, et en proportion avec ses penchants se fusionnant dans la matrice de sa paix intérieure – fruit de ses projections libres et enchaînées franchissant ses frontières invisibles –, il faut agir selon ses besoins et interagir selon les conséquences, et ne les restreindre qu’au contact du superflu. L’attention monotone soutenue en parallèle avec ses incohérences continues et équivoques, le mieux est de chercher à se connaître et se découvrir sur le chemin de la résurrection pour accepter et s’accepter tel quel malgré les adversités confuses rencontrées. Tout ce qui nous isole de nos habitudes positives fait de nous des êtres coupés de la réalité, bien que cette dernière soit une seconde compétition. Aller à sa perte sans le savoir affaiblit sa conscience, et la vertu de la probité quand elle nous ferme le passé, libère notre avenir, et ce, soit pour s’ouvrir sur des lendemains certains, et nous à nous rasséréner, soit pour subir des lendemains incertains, et nous à nous inquiéter encore plus. In Spinelle Decitre Fnac Eyrolles Wook
L’amour a-t-il un âge, ou est-il simplement l’écho de nos tourments et de nos espoirs ?
Y a-t-il un âge pour aimer et un autre pour détester ? Y a-t-il un âge pour s’aimer et un autre pour se détester ?
Père décédé, mère désabusée. Mélyssa, fille unique, se perd dans un tourbillon de sentiments contradictoires, en quête d’un refuge, celui d’un grand amour à la fois protecteur et apaisant. Avec son caractère indépendant, son intransigeance et sa personnalité téméraire, elle s’efforce de forcer le destin pour y voir clair et enfin trouver la voie de l’amour et du bonheur. Résolue à éviter les dérives existentielles, elle s’évade dans un monde imaginaire où elle projette sur un être idéalisé la lumière qui pourrait éclairer ses petites misères.
La monotonie de ses jours grisâtres la conduit à croiser Micipsa, un jeune étudiant en littérature française, dans les couloirs de l’université où elle poursuit ses études de psychologie. Ensemble, sur ce chemin de loyauté, bordé de sincérité et de projets communs, ils se découvrent et se conquièrent. De cette connivence précoce naît une passion intense : celle d’un âge, mais aussi de tous les âges.
S’abandonner à cette passion, l’un avec son esprit masculin, intellectuel et fougueux, l’autre avec sa sensibilité féminine, émotionnelle et intuitive, les plonge dans une quête profonde : la connaissance de soi et la découverte de l’autre. Eyrolles Edilivre
(*) Roman réédité
La finitude (La haine de soi) *Jusqu’où faut-il fuir pour se reconstruire ?
Tilelli, victime d’un abus incestueux, tente de surmonter ses traumatismes en naviguant entre douleur et quête de sens. Sous un toit marqué par le chaos – une mère alitée, un père en proie à l’alcoolisme et à la dépression – la jeune femme endure un quotidien oppressant jusqu’à ce que, brisée par les pertes et les désordres, elle décide de partir.
Dans une société où les libertés et l’égalité sont étouffées, Tilelli oscille entre un monde réel, oppressant, et un univers imaginaire qui devient sa fuite. Soutenue par Massinissa, un journaliste venu documenter la Kabylie blessée, elle entame une lente reconstruction psychologique et philosophique, affrontant la vie avec courage malgré les ombres de son passé. Eyrolles Edilivre
(*) Roman réédité