- Marguerite-Taos Amrouche ressuscitée
Dans son premier roman, Jacinthe noire, publié en 1947, écrit d'une plume lyrique et à la lumière d'une alternance entre féminité et la rage de sortir de l'ordinaire, Taos Amrouche ressasse intimement, et par sa volonté, ce qui devrait être épargné, cet exemple donné avant tout par elle en conviant le reste à suivre le chemin frayé, et ce, afin d'échapper à toute forme de servitude ou d'ostracisme. Elle évoque tout, entre autres la vie de sa mère Fadhma en mêlant la sienne à tout ce qui la fait souffrir et endeuille son âme sensible. À son jeune âge, elle devint déjà réceptive aux maux qui l'envahissent et l'obsèdent. Son entrée dans un pensionnat de jeunes filles en France l'a réellement marquée car elle y menait une existence double : bousculée d'un côté et heurtée de l'autre. Elle est cette étrangère à sa propre personne car coincée entre deux cultures : d'une part, son attachement à ses valeurs kabyles qu'elle ne souhaitait point dénigrer, et de l'autre, son ouverture à ce monde qui l'accueillait, d'où cette singularité pointée du doigt en faisant d'elle l'héroïne blessée traînant ses espoirs au-delà de toutes les aliénations viles, et c'est ce qui la poussait à se détacher graduellement jusqu'à voir dans son reflet un personnage intérieurement effacé. Le visage qui l'a vue entrer est le même que celui qui l'avait vue sortir en quittant ce pensionnat : ébahie à son admission, déçue à son départ.
- Une vie suspendue entre une interrogation et une réponse
Le paradoxe d'une vie sous l'influence des régimes totalitaires est là. Ils font tout de telle sorte à se maintenir, soit par un endoctrinement idéologique, soit en divisant pour régner, soit les deux associés. C'est la manière à eux de prolonger leurs prérogatives en occupant leurs espaces tout en plongeant la société dans le labyrinthe infernal, ainsi ils nous abêtissent, ainsi ils nous cernent, ainsi ils nous guident. Le résultat concret voire tangible est là : on les applaudit toujours car distraits à leur façon et anxieux à la nôtre pour être occupés autrement au lieu de nous pencher sur ce qui pourrait nous faire avancer. Mais rien ne semble s'amorcer de ces confusions où tout le monde est maître, où personne ne règne sur personne. L'inobservation des règles est totale.
-
Nourrir une idéologie pour mourir au détriment d'une
autre pour exister
- Être attiré par ce qui brille, et se laisser ternir par ce qui déçoit
- La pensée binaire, les extrêmes et l’issue suprême
Les erreurs font partie de la vie, les affronter rime avec vivre, et
vivre avec marquer son temps. Tout s’enclenche de l’idée qu’on a de soi :
comment on croit être, comment être et comment croire pour être ? Éviter
de tomber dans le piège de la pensée binaire ou celui du délire manichéen en
appliquant la théorie du « tout ou rien » des extrêmes peut aider sa
personne à fuir son syndrome narcissique, ses contradictions et ses
incertitudes. Mais quand il s’agit de son identité sociale et discursive, là on
peut parrainer lesdits extrêmes : soit on existe, soit on n’existe pas, car
jamais on n’existe quand sa personne est sous la férule d’autrui. La liberté
doit rimer avec son existence, son existence avec son histoire, et son histoire
avec son appartenance à une légitimité. C’est tout un travail intérieur et
institutionnel qui devrait se faire, associant conscience, évolution,
instruction et maturité pour que la refonte accède à son état compact. Prendre
conscience de son existence rime avec la prise de conscience de son identité. L’identité
hybride n’existe pas, l’identité ne se
bifurque pas, elle est innée, elle est sociale. L’Amazighité n’est pas à
nier, elle est là ancrée dans la réalité de toute l’Afrique du Nord et à toutes
les échelles. - Tilyuna Su : une voix à deux sonorités
Tilyuna Su est
son pseudonyme. Auteure et chanteuse-compositrice, Souad Chibout, de son vrai
nom, vient de voir le fruit de son travail doublement récompensé. Native
d’Aït-Soula, son village perché sur les hauteurs de Chemini à Vgayet (Béjaïa)
en Kabylie, elle se voit projetée sur ses créations et dans ses envolées
lyriques. Déterminée en s’affichant telle qu’elle se conçoit et tel que l’art
la façonne, elle associe sérénité à volonté, et volonté au courage habitant son
jeune cœur bien à sa place, là où confluent loyalement des valeurs humaines,
les siennes.« Asikel » est le titre de sa nouvelle (tullist) écrite à l’encre de ses couleurs ; « Lfusi lfusi » est le titre de son premier album chanté avec la voix de son cœur.
Éditée respectivement aux éditions Achab et Ifri Music, Souad Chibout fraie un chemin
lumineux aux ambitieux ayant l’art comme véhicule de transformation intérieure
et désireux de sortir de l’ordinaire latent handicapant psychologiquement le
moral de tous ceux qui se projettent, à leurs manières, dans des horizons plus
clairs et plus harmonieux. Ceux-là ayant subi des affronts et des vicissitudes,
les yeux en pleurs de vaines attentes et le couteau vrillé délibérément dans la
plaie actionné et paraphé par le système. Ceux-là dans leur silence criant souhaitant
grandir sereinement dans leur propre pays à l’image de leurs semblables vivant
sous l’égide d’autres cieux plus lénifiants. Ceux-là qui attendent une
responsabilité et une vertu de l’âme dignes des gouvernants mettant en avant le
développement et non la régression. Ceux-là qui continuent à tenter l’aventure ailleurs
pour être à nouveau bousculés voire humiliées dans leur dignité en revivant
dans la douleur ce qu’ils avaient pourtant fui. Ceux-là qui cherchent seulement
à se construire et à construire ce riche et beau pays qui les appauvrit.
Par sa plume
enchanteresse et sa voix sublime, elle nous invite dans un monde meilleur où l’optimisme
l’emporte sur l’inquiétude, où l’humanisme cohabite avec l’existentiel, et la
mélodie avec l’universel. Non pas qu’elle s’arroge, plutôt s’interroge sur
l’évolution de la société dont elle fait partie en donnant l’exemple par le
biais de l’empathie et de l’empreinte parfumée qu’elle laisse sur ses passages.
« C’est cela compatir avec ce qui m’entoure. C’est cela résister à
l’épreuve du temps. C’est cela une implication et un engagement pour
moi », avoue-t-elle. Rien ne lui échappe : ce qui semble écarté par le
verbe est caressé de la voix ; ce qui est frôlé de la voix est peint par
le verbe. Une sorte d’alchimie s’invite dans les connotations poétiques de
son vocabulaire riche de sens, d’où l’idée divulguant la source d’où elle puise
ses textes contemporains et ses mélodies des temps modernes.
Elle vise
l’idéal en rimant poésie et mélodie comme elle nous fait vivre le quotidien
dans son concret, loin des artifices et du chimérique. Sa plume qui voyage au-delà
des horizons, explore et instruit ; sa voix qui s’implique, s’engage dans
l’histoire et éduque. Ecrire pour elle est crier les sentiments du cœur en
traduisant tout ce qu’il y a de lyrisme en soi et de vécu dans autrui ;
chanter pour elle est témoigner par le timbre de la voix ce qui s’incruste dans
l’esprit et sur le front gravé par tant d’années de patience, d’attente et
d’espoir. Une voie rendue palpable et praticable pour nous par ses deux voix à elle, dont
la première est celle dans laquelle on se traduit et la seconde celle à travers
laquelle on s’identifie. Rien n’est inventé, tout est dans le vécu. Face à la
balance du temps, face à l’existence, face aux aléas de la vie, face aux échecs
et aux années accumulées, face au dédain, face à l’incertitude, face à la
suspicion, face à la résolution, face à l’éducation qu’on s’acquiert, face à
celle qu’on donne à soi-même, face à celle-là même qu’on cultive et qu’on transmet,
l’expérience enseigne comme s’éduque l’esprit récepteur.
Telle une
panacée dans ces couleurs et goûts reflétant la Kabylie qu’elle répand et transpose
ailleurs. Les thèmes évoqués de part et d’autre sont les valeurs, l’honneur, la
justice sociale, le Printemps noir et la culture des Kabyles en particulier et celle
des Imazighen (Berbères) en général. Elle les écrit en tamazight comme elle les
épelle en tamazight. Elle nous enseigne par le vécu les circonstances négatives
comme elle nous fait vivre des lendemains certains par le ressenti ; elle
écrit sur la vie qui désole comme elle l’adoucit par cette voix caressante et
timbrée qui console ; elle écrit sur l’amour comme elle le chante avec
amour ; elle écrit pour la paix comme elle chante et sème la paix ;
elle écrit sur les traditions comme elle chante leurs modernités ; elle
dénonce l’arrogance et l’égoïsme comme elle chante pour l’affabilité et
l’altruisme ; elle écrit sur l’émancipation de la femme comme elle chante la liberté
de la femme. Tout est recherché, et les textes et les mélodies qui les
accompagnent.Le monde sans guerres ni misères de Tilyuna Su
Le verbe s’incline, la voix
s’affirme ; l’espoir se dessine, l’horizon s’illumine. Des résonances et
des concordances ; des orientations et des résolutions dans cette façon d’épancher
ses peines par l’art et ses souhaits par l’espoir. On sent immédiatement après la lecture de sa nouvelle ou écoute de son opus que l’inspiration était là durant ses moments de solitude, parfois forcée, parfois voulue. L’imagination habitant une jeune tête telle que la sienne rime avec la réalité quotidienne bien que le cœur s’emporte dans des envolées lyriques. C’est comme si on aurait envie de vivre l’univers qu’elle décrivait et de se laisser aller à vau-l’eau de ses mélodies entrainantes. Douée de facultés artistiques, Tilyuna Su, de son vrai nom Souad Chibout, a su instaurer un style par le bout de sa plume et une manière par sa façon de porter sa voix. Une matrice où fusionnent des rimes et à laquelle convergent indéniablement des touches propres à elle.
Intitulé Asikel son premier texte écrit sous la forme d’une nouvelle (tullist), cet ouvrage rédigé en tamazight paru aux éditions Achab confirme le talent de Tilyuna Su. Dans celui-ci, elle invite notre esprit à voyager voire errer en toute confiance dans des espaces plus cléments où la nature et l’amour tombent en chœur, où la couleur de sa plume à la fois frappante et discrète, associée fidèlement à ce qu’elle dénote, reflète le chatoiement éclairant nos pas quiets et cadencés. En traduisant les pensées intimes de ses personnages, elle associe à cela l’éducation et la fragilité de la cellule familiale que doivent cerner de près par beaucoup d’attention les parents et la société.

Partie d’un rien sauf une volonté
et un courage de femme comme armes de défense et des œillères lui voilant les
préjugés, seule face à son objectif, elle a pu franchir le seuil sur lequel des
artistes renommés sont passés. Elle est un exemple, elle est un fleuron, elle
est une voix couleur d’une voie pour l’ensemble de ses semblables souhaitant sortir
de l’ordinaire et suivre ce long chemin risqué récompensant tardivement son
auteur. Son compact disc Lfusi lfusi
composé de douze chansons sorti aux éditions Ifri Music est un appel à la vie,
à la confiance en soi et à l’amour pour les autres. Elle chante ses traditions
kabyles comme elle chante sa langue et sa langue dans sa modernité. Elle chante
le chômage et la jeunesse désemparée rêvant de l’autre rive, son seul repère,
car coincée dans ce repaire véreux non conçu pour elle. Des rimes et des
harmonies faisant appel à la démocratie et à la loyauté tout en rêvant d’un monde
sans misères et sans guerres, ce monde si fragile où règnent déjà le mensonge
et la trahison. « Quoi qu’il en soit, l’amour, gratuit à toutes les
échelles, est la panacée. Il est le seul remède pouvant sauver les quatre coins
de notre globe ! » confie-t-elle.À la lire ou à l’écouter, son message coupe la faim comme il jugule l’intolérance ; il subjugue l’œil comme il caresse les sens. Un vrai éden où confluent les idées pures et les messages matures. In Siwel & Idurar & Le Jeune Indépendant
- Tilyuna Su : l’art d’associer deux arts (De la cohésion à la fusion et de l'éclosion à l'évasion)

Tilyuna Su – de son
vrai nom Souad Chibout – pratique la philosophie du sablier en sachant se
résoudre à la patience, au temps, à la bonne motivation et précision.
L’inspiration lui vient telle une eau douce coulant d’une tuile arrosant une
autre, parfois elle s’invite, parfois elle la provoque. La qualité de son
labeur en phase avec celle de sa personne comme artiste complète (auteure,
poétesse, compositrice, interprète et arrangeuse) savent faire la part des
choses en primant ce qui appelle à l’honneur et dignité. En greffant de
l’espérance à ses moments de concentration et de solitude, c’est à partir de là
que la dureté envers sa personne, peinte d’exigence et de clairvoyance
inhérentes à ses conceptions, sort de l’ordinaire, car elle sait pertinemment
que la lumière du jour suit toujours les ténèbres de la nuit, et seul un
travail de fourmis, conçu dans le silence et le sérieux, entretenu dans la
confiance et la persévérance, saurait apporter de la saveur au fruit attendu et
espéré.
La voix pétillante et le
verbe frais. Tout se dessine avec minutie sous ses yeux à l’image d’une
ouvrière appliquée devant sa toile. La séduction de son verbe rime avec
introspection, et celle de sa mélodie avec édification. C’est ce qui forge son
esprit et nourrit ses façons. Il y a un
style et il y a du son, comme il y a des connotations poétiques suivies
d’envolées lyriques, et cela s’appelle un don. Tilyuna Su est cette jeune
artiste qui sait fleurir, par son talent, des bourgeons sur des épines. Là où
elle passe, sous ses pas feutrés et sur ses pages vierges, pousse une herbe
verte ; là où elle chante, les oiseaux l’imitent en demeurant inertes. La
poésie d’une part et la violence qu’elle combat de l’autre. Les rimes d’une
harmonie dans son monde et la cacophonie qu’elle refoule dans l’autre.
L’équilibre vient de cet esprit ouvert de sa jeune tête faisant allusion à
beaucoup de choses dans cette vieille vie tordant les plus vulnérables et dans
laquelle grandit et apprend l’innocente âme, la sienne. Sensible, elle a su
peindre, à la couleur de ses émotions, la volonté qui la nourrit et les
exigences qu’elle exhorte et auxquelles répond graduellement et consciemment sa
ténacité. Le sens d’une existence est dans ce qui la motive à progresser en
allant droit vers ses objectifs clairs et définis.
L’art, pour elle, est sa façon de chercher le beau. Elle a vu et compris
sans avoir l’âge comme elle agît en fonction d’un âge qui a vu et vécu. Elle
parle de la vie, de son côté positif qui apaise l’esprit, du bonheur qu’il
procure et de l’optimisme qui l’accompagne, comme elle s’interroge sur l’autre
vie qui la concurrence, les émotions négatives, la conscience froissée, l’échec
qui ramollit et ce dont il nous prive, avec toujours ce relent amer de regret
en filigrane, quand à l’automne de sa vie, on se dit que nous sommes partis
sans être satisfaits. Elle parle de la liberté en l’écrivant et en la chantant,
et elle est Liberté. Elle évoque les voyages sans fin dans ses textes comme
elle associe sa voix aux sonorités de ses mélodies, et elle est le parfum conciliant
s’emportant au gré du vent. Elle parle de Tamazgha qu’elle parcourt avec le
bout de sa plume couleur de la langue de ses ancêtres comme elle la chante pour
mieux la peaufiner du timbre de sa voix résistant à tout, et elle est une
Tamazight par l’esprit, par la langue, par le sang, et par la chair. Elle parle
du désarroi et de l’injustice sociale qui rongent la société comme elle chante
l’espoir qui habite les jeunes têtes, et elle est l’exemple de toutes ces âmes
damnées s’estimant lésées dans leurs honneurs. Elle parle des douleurs de ses
personnages en déphasage avec eux-mêmes comme elle les extirpe avec douceur
tout en continuant à se battre pour un lendemain meilleur dans un pays, le
sien, en pleurs. Elle sème sur ses pages vierges et passages des graines
d’éducation que d’autres récoltent avec attention et satisfaction.- Imawal, le ciseleur de mots
Soutenu par sa
confiance et guidé par sa patience, le cheminement certain, la concrétisation
se dévoilait et s’annonçait en portant sa couleur et le nom de son travail
abouti. Imawal (chanteur, producteur et éditeur) avait opté pour cette
philosophie en concédant ses réticences à ses propres conceptions positives.
Cela s’est déroulé de la sorte : d’une trajectoire visualisée jusqu’aux
projections imagées associant le virtuel au réel en passant par les mailles de
la clairvoyance et du mûrissement. Dire que la surface n’était point poreuse,
seulement elle a succombé à cette manière de traiter l’art par l’art. Les
longues années d’hésitation et les longs moments de réflexion, lui à permettre
aux autres de s’exprimer tout en nourrissant dans le secret l’idée de voir sa
personne impliquée dans l’aventure, le voilà décidé à se lancer à son tour en
oubliant les moments qu’il se voyait effacé, harassé d’incertitudes. Le courage
comme arme de défense et une volonté de fer comme certitude, le son de sa
guitare complice de celui de sa voix sont venus enrichir le répertoire
inviolable du patrimoine kabyle en contribuant à sa réussite tout en l’érigeant
en symbole de résistance et de combat amazighs de tous les temps et âges
confondus.
En duo avec Tilyuna Su
qui l’accompagne dans quelques-unes de ses chansons en associant sa voix et les
vibrations de ses doigts sur les fils de son mandole, Imawal a su mettre en
osmose la mélodie de son cœur entraînante et gracieuse avec celle reçue en
retour du public, reconnaissante et encourageante. L’écouter, c’est
l’imiter ; l’imiter, c’est fredonner à dessein des refrains convoquant
l’esprit à s’élever. Il chante pour la Kabylie, pour l’Algérie et pour toute
Tamazgha. Il chante pour les enfants sans les infantiliser comme il s’adresse
aux parents pour mieux les sensibiliser. Il cherche à nourrir de jolis
sentiments dans les cœurs des gens, à semer des graines d’amour pour que leur
quotidien devienne plus supportable et facile à gérer. La douceur qu’il
véhicule et les invitations aux vraies valeurs qu’il soutient sont pour lui un
choix, un socle ramifié à l’honneur, à l’avenir et à une vie bien entretenue. À noter qu’Imawal (de son vrai nom Youcef Adji) a choisi son nom d’artiste en associant « Imi » à « Awal » afin de garder vivant le verbe oscillant entre les deux, et il est auteur-compositeur et gérant des éditions Akbou Music et Ifri Music. In Le Jeune Indépendant & ADN-News & Le Matin
- Tilyuna Su : sortie imminente de ses deux albums
Tilyuna Su, le fruit de son
projet abouti, annonce la sortie imminente de ses deux opus aux éditions Ifri
Music. Le 1er, intitulé « Igugem
nnaqus », comporte 13 chansons réunissant une belle collection de titres
variés les uns des autres, et le 2e, « Lfusi lfusi », qui est la seconde version de l’album déjà paru
l’année écoulée, regroupe 12 chansons et rentre dans une autre interprétation
musicale plus développée et plus acoustique. Mieux élaboré, ce produit se veut
plus profond car un hommage, à travers la chanson « Ttxil ur ttruḥ », a été rendu à sa feue maman (et défunt papa)
partis en demeurant visibles à ses yeux mais insaisissables dans ses aires et
indisponibles dans ses lieux.
Dire que la patience lui a permis
de se forger un esprit en la propulsant, que le temps a permis de la qualifier
par l’ « auteure-compositrice et arrangeuse », et la
persévérance à bonifier encore et davantage sa passion pour son art pour ainsi
répandre les couleurs de ses aspirations.- Tilyuna Su, l’étoile kabyle, sort de sa réserve

Tilyuna Su (Souad Chibout, de son vrai nom) a levé le voile en
nous ravivant les yeux par cette bonne nouvelle annoncée : la tracklist de
son 2e album intitulé « Igugem
nnaqus » est dévoilée, et il sera accompagné d’un autre « Lfusi lfusi » dans sa seconde
version. Celui-ci déjà sorti en 2016 sans toutefois l’enthousiasmer, de ce fait
et après moult réflexions, le courage et la volonté réunis, la voici décidée à
nous offrir un opus de bonne qualité acoustique et arrangements musicaux qui
vont avec dans ce travail refait à neuf. Une chanson « Ttxil ur ttruḥ », en hommage à ses
parents partis avant l’heure, a été associée aux 11 autres sons déjà existants.
-
Tilyuna Su : de l’altérité à l’empathie (de la différence à la singularité)
Du pressentiment naissait
l’empathie, de l’empathie une douleur, et de la douleur une compassion, une
larme sous la paupière et un cri comme un tonnerre. À chaque silence, son
langage ; à chaque langage, un message. D’un chapelet de mots peint de
notes de musique adaptées à ses thèmes, la sensibilité émouvait et avertissait en
se réceptionnant dans son ensemble cousu de soins attentifs telle qu’elle était
inspirée, évoquée et invoquée par son auteure, Tilyuna Su (Souad Chibout, de
son vrai nom). En tant que témoin et victime des excès et injustices qui se
perpétuaient, elle demeurait, néanmoins, là, tapie dans l’ombre, réceptive, la
blessure dans l’âme, prompte à agir discrètement face à ce qui l’entourait et
l’harassait, ses doigts sur les cordes de son mandole, lui à acquiescer, et elle
à se révéler. Le temps passait et son travail s’accomplissait contre vents et
marées en gravant la pérennité de sa résistance face aux usures et les souffles
contraires. Seule, certes, mais entourée du positif qui l’émerveillait de
l’intérieur. Tout ce qui se dissimulait poliment et humblement par la bonté de
sa nature, réapparaissait élogieusement en faisant honneur à la lutte de son
vrai combat, celui entamé volontairement dans le silence et véhiculé scrupuleusement
dans l’ombre, à l’abri des projecteurs et des utopies virtuelles. Réticente,
consciente et prudente, elle savait se protéger en ne se montrant que lorsque
la nécessité l’obligeait.
Elle veillait en accompagnant les
étoiles de son univers comme elle se levait tôt en restant fidèle aux aurores
qui perçaient de ses horizons. Soutenue par la force de son verbe et sa bonne
volonté, elle dénonçait en jugeant sévèrement les décisions galvaudées
injustement par le pouvoir factice à l’encontre de sa culture autochtone comme
elle frayait des chemins lumineux à ses semblables, femmes et hommes, jeunes et
moins jeunes, nomades du désert ou sédentaires à l’intérieur ou à l’extérieur
de la Kabylie et de toute l’Algérie. Ceux-là livrés à eux-mêmes dans des
pérégrinations équivoques. Ceux-là enfermés dans leurs cercles de pauvreté,
sociale et morale, humiliés doublement dans leur honneur. Ceux-là tombés dans
les rets du régime en cherchant à apprivoiser leurs ombres déformées et méconnues
même à leurs yeux. Ces générations qui se succédaient en renouvelant par
naïveté leurs espoirs à mesure que les mentalités évoluaient car elles aimaient
profondément leur pays, mais à chaque fois, elles se heurtaient au même
obstacle en se sentant perdues dans son brouillard imposé. L’oligarchie, le
népotisme, la corruption et l’archaïsme d’en haut étouffant l’espérance et la
confiance d’en bas. Face à l’omnipotence de ces forces du mal et à la même
litanie, leurs âmes tronquées se cherchaient en tentant de trouver une panoplie
de remèdes pouvant les extirper de leurs marasmes quotidiens. Le pays qui les a
accompagnées dans leurs évolutions physiques s’engouffrait de plus en plus dans
le néant en emportant leurs jeunesses et leurs espoirs au fond de ses
crevasses. Les rêves enterrés, les regards flottant dans l’irréel et les pas
guidés par le doute et le hasard, rien ne venait les seconder face à ce sort
manipulé et voulu par un système morbide décidé à se maintenir, l’unique depuis
l’indépendance. Oui, cette indépendance clonée par un charlatanisme des temps
modernes. Cette soi-disant délivrance ornée de couleurs bâtardes en prostituant
la crédibilité des générations et des générations amoureuses de leur terre chérie.
Que peut-on espérer des carences
d’un régime qui ne veut pas se régénérer ? Qu’attendre du baiser mortel
d’un mamba noir ? Des péripéties stériles et des espoirs déçus comme
récompense aux sans voix ; des formes géométriques sur terre se tenant à peine
sur leurs jambes frêles, et d’autres perdues dans des mers, entraînées par les
courants de la mort. Tilyuna Su en sait des choses. Elle les vit dans sa
Kabylie. Elle les subit comme son Algérie. D’un œil, elle suit l’enchaînement
de ses textes, de l’autre celui de ses notes de musique, la tête orientée vers la
lumière qui l’attirait et l’épanouissait. En s’effaçant, elle confie sa docilité
à son art dans l’accomplissement du reste. Jamais elle ne se laissait berner
par les aléas imposés de la vie et de ce que celle-ci lui refusait, au
contraire elle s’abandonnait en s’aventurant au-delà de ses rêveries, sa
conscience en alerte face aux débordements tous genres que causaient l’égoïsme politique
et l’erreur idéologique. En s’accrochant à l’espoir et en se dressant face à ce
qui la freinait, elle renvoyait l’image et le courage d’une femme sortant ses
griffes, un exemple et une féminité dans un reflet envié par la discrimination prônée
par le machisme et le sexisme. En chantant l’éducation, l’égalité et la tradition
dans leur modernité par la beauté de son art, elle se propulsait en gardant le
cap, celui de demeurer maîtresse de son destin. Ainsi exigeait d’elle l’amour
qu’elle témoignait intrinsèquement à son art, la passion dans l’âme et le corps
comme le sujet qui suivait en épithète, parfois dans l’harmonie, parfois dans
le conflit.- Mohamed Sekat : l’étoile des cieux
Mohamed Sekat s’en est
allé un 19 novembre 2018 à 66 ans à Tixeraïne, son village natal perché sur les hauteurs de Birkhadem, à dix
kilomètres d'Alger-Centre. Souffrant d’un isolement forcé causé surtout par
l’altération de sa santé, le voici parti avant l’âge des suites d'une longue
maladie. De son vivant, il ne cessait de se projeter dans la retenue et
l’effacement, ainsi était donc sa propre modestie. Discrets étaient ses jours meilleurs, discret
était son dernier jour : sa philosophie sur l’existence était celle qu’il
souhaitait projeter sur le jour de son déclin.
Immense et valeureux, Sekat Mohamed était
auteur-compositeur et interprète. Il était l’un des fondateurs du groupe Issoulas
créé en 1973. Après l’avoir quitté en 1977/78, il composa « Taninna »
en la chantant d’une voix sublime, celle qui fut d’ailleurs pour lui un refuge
moral. De ce réconfort naquirent d’autres chansons, et en 1985 et dans un style
toujours moderne et développé à sa manière, Sekat décida de donner de l’ombre à
ses mélodies en n’enregistrant que huit titres déposés à la radio Chaîne 2.Chez lui et dans son silence, il nourrissait le souhait de rechanter un jour sa chanson phare « Taninna » en langue française, celle traduite par Tahar Djaout de son vivant, mais voilà que le destin en a décidé de bifurquer les rimes auxquelles deux âmes s’étaient sacrifiées : l’un fauché par la horde sauvage et l’autre emporté par la maladie, les corps ensevelis, le verbe, le timbre de la voix et la mélodie en vie. In Le Jeune Indépendant & Le Matin & Algérie Info & Algérie Niooz & Babalweb
- Tilyuna Su : la sortie de son nouvel album se précise !
Le talent poursuit son
chemin en associant volonté, perspicacité et persévérance. Et c’est avec
« Igellilen n tlelli » que le nouvel album de Tilyuna Su, intitulé
« Aẓru yettrun », s’ouvre pour nous accueillir dans son univers
musical et poétique. Unique dans son genre en marquant les esprits, sa mélodie
est celle qui se veut mémorable et estimable.
Comprenant 14 titres
aux rythmes harmonieux de la modernité et de l’universalité avec une âme kabyle
dans chacune de ses notes et rimes ‒ sa condition sine qua non ‒, et en étant
dans plusieurs esprits pour ainsi épouser et refléter la maturité qui les
provoque, Tilyuna Su (de son vrai nom, Chibout Souad) aborde des sujets épineux
de notre société tels l’émancipation de la femme et son rôle prépondérant auxquels
s’arc-boutent d’un côté, l’éducation et l’évolution des mœurs, et de l’autre, le
pan de son avenir au sein de sa communauté. Sans omettre le cas de tamazight et
son enseignement en appelant à la responsabilité de chacun. Elle rend hommage
aussi à sa maman et son papa partis avant l’heure et avant qu’elle ne puisse
leur égayer les pupilles. Penchée sur la solitude et la tristesse en les
laissant à dessein s’installer durablement en elle, Souad partage ses peines et
ses joies à demi exprimées avec ce qui se traduit dans ses mélodies, faute de
ne pouvoir les révéler ostensiblement aux côtés de ses parents. C’est un
fait : le vide crée, et l’absence emmène ailleurs, au-delà du réel et du
tangible, ce monde qu’elle visite avec la sincérité de ses mélodies et qu’elle touche
avec sa prose et la musicalité de sa poésie.- L’égoïsme fabriqué, à la volonté de l’éradiquer !
- La lumière, l’ombre, les formes et nos perceptions
- Le voyage au-delà des nuages de Tilyuna Su
Le talent se confirme, la
voie se fraie et la discrétion la propulse et la révèle. Tilyuna Su touche
encore en plein cœur et séduit toujours. Des textes affûtés harmonisés aux
rythmes envoûtants, à la fois traditionnels et modernes, de la musique kabyle
et algérienne de notre temps. S’inspirant du vécu, sa mélodieuse voix venait colorer
à la couleur du ressenti tout ce qui prolongeait ses moments suspendus entre ses
prises de conscience, sa rage de créer et le souhait de ne point décevoir.
S’inviter dans
l’univers onirique de Souad Chibout, c’est bannir de son domaine ses excès et défauts
en se traduisant en musique douce tout en étant de mèche avec « Igellilen
n tlelli », « Yemma taḥnint-iw »,
« Aṭṭan ur nḥellu », et bien d’autres. Rien n’a de limite en elle, ni
même sa musique entêtante et entraînante,
ou encore son verbe déterminant et dominant. Du sombre à la lumière, et
de la clarté à l’espoir qu’elle fait naître en chacun de nous, son talent crée
du rêve en dénudant celui qui demeure mal expliqué et mal interprété.- « Les couleurs du destin », entre douceur et douleur
Il ne jaillit ni de la
mer, ni même de la terre, plutôt de la cendre des mémoires damnées par les années
de plomb où la parole était muselée et le geste ankylosé, la peur au quotidien
et l’autre soi-même comme ombre redoutable. Le terrorisme de la décennie noire
associé au mal-vivre jalonné par le pouvoir en place et durant sont merveilleusement
relatés dans ce splendide roman portant douloureusement « Les couleurs du
destin » comme titre.
La bonté et la volonté
ont fait de Saïda une battante sachant résister aux attaques du temps. Bien que
ses penchants obéissaient parfois aux préjugés sociaux mais son œil demeurait
toutefois sec face à tout ce qui lui froissait le cœur. C’est ainsi qu’elle se
ressaisissait en prenant le dessus sur tout. Réceptive, elle écoute comme elle dénote
le silence ; elle démasque comme elle met au pied du mur les questions
taboues. Rien n’échappe, en somme, ni à elle, ni aux auteurs du roman
accompagnant sa voix et l’accompagnant sur sa voie. Les non-dits et la parole
des minorités, celle des sans-voix et celle des sans-dents, l’espoir renouvelé
et les projections redimensionnées, tout ceci se lit d’une traite en nous
invitant au voyage reliant son village natal à Boumerdès où elle s’est
décomposée à Paris où elle cherche à se recomposer. In L'Initiative & L'Express & Le Jeune Indépendant- Santé et solidarité face à la pandémie de coronavirus
La santé étant un droit
et non un privilège… La pandémie de la maladie liée au coronavirus (maladie infectieuse respiratoire appelée COVID-19 "COrona VIrus Disease-2019") s’étend
progressivement et dramatiquement sur tous les continents. La menace continue
de faire rage et ravage, et tout le monde devrait s’inquiéter. L’initiative
de la solidarité comme ligne de front doit primer ! Même si l’humain fait du mal à l’humain, en étant conscient et certain de sa responsabilité, il
cherchera néanmoins un remède au mal causé à soi et à autrui. Et il vaut mieux, en somme, éviter
une maladie que s'évertuer, parfois, vainement à la soigner. [...] - La santé, ma priorité ; la nature, sa légitimité
- Les deux univers parallèles d'Aït Ouaghlis
Très proche de sa
pensée et dans un destin parallèle avec ce qu’il entretenait, Mohamed Aït
Ouaghlis est né avec des cordes de guitare à la place des veines, et le sang
irriguant ses organes n’est que l’amour qui nourrissait son art. Vivant à
El-Harrach, et c’est à l’âge de sept ans qu’il avait quitté Tinebdar (Sidi-Aïch,
Béjaia), la commune où avaient résonné ses premiers vagissements, pour venir
apprivoiser les rues d’Alger, celles-ci l’ayant soutenu dans ses projets couleurs
de ses mélodies éternelles. Mohamed Aït Ouaghlis, dont le vrai nom est Mahfoud
Mohamed, a choisi ce pseudonyme en référence à la région Aït Waghlis (At
Waγlis), une tribu berbère de Kabylie. Etant toujours cet homme respecté pour
sa modestie chaleureuse et sa sociabilité accueillante accompagnant ses valeurs
morales innées, ses inspirations portées à l’apogée, il les puisait de sa vie
philosophique ayant comme contours des halos d’espoir et d’ouverture. - Aït Ouaghlis, son rapport à l’altérité, ses tolérances et ses déférences
Faut-il présenter Aït
Ouaghlis Mohamed au grand public ? La génération montante chercherait à
explorer ses mélodies ; celle déjà conquise fredonnait depuis ses
romances. Né à Tinebdar (Sidi-Aïch, Béjaia) où il a passé sa petite enfance, et
à l’âge de sept ans, Mahfoud Mohamed (de son vrai nom) a commencé à côtoyer les
rues d’Alger, la ville qui l’a vu grandir. À El-Harrach où il vit actuellement,
Aït Ouaghlis n’a pas cessé de forger son esprit d’honnêteté. Il poursuit dans
le couronnement de son âme d’artiste de jolies compositions musicales et notes
poétiques en harmonisant les temps qui fuient avec ceux rongeant l’esprit tout
en trouvant refuge dans ce qui nous chatouillait les sens. Le grand plaisir pour
lui est de nous faire plaisir en nous invitant dans le monde positif, et c’est
dans cette perspective qu’on avait mûri et éduqué nos conduites dans le
contrôle de nos gestes et freinage de nos penchants parfois irréfléchis. Esthète,
persévérant et perfectionniste, il avait frayé son chemin d’écolier en honorant
son engagement et en pesant sa responsabilité. Le parcours semé de quelques
embûches, certes, mais il a su interroger par un questionnement raisonnable et lire
par des arrière-pensées ses préjugés et son rapport au passé allant de pair avec
ses capacités d’encaisser pour à la fin s’adapter et adopter son bonhomme pétri
de toutes les bontés humaines. Ajustant les voiles du vent dans ses équations à
multiples inconnues et en fonction de ses états d’âme, il a su chasser le
négatif se développant en filigrane et se renouvelant en catimini. - La maladie Covid-19, les groupes sanguins, la maladie de Kawasaki, les vulnérabilités sociales... et le cauchemar continue
- La société inclusive dont rêve AGRAW Boudjemâa
Car il y a bien de la
subtilité dans ses chansons aux airs d’escapade contemplative et aérienne. Boudjemâa
Agraw, en souhaitant vulgariser ses connaissances et ses expériences sur la
vie, le voici s’adressant avant tout à lui-même tellement l’existence l’avait
scindé en deux pour ainsi venir, dans un trait d’union, transposer mélodieusement
une partie de soi sur l’oreille qui se berçait tout en lui vouant, en retour,
un amour sans bornes. Cependant, on apprend mieux de ses propres expériences
rencontrées sur son chemin semé de rejets, d’embûches, de douleurs et
d’inepties quand son droit de vivre ne
rimait point avec son droit d’exister, et c’est de cette philosophie
qu’émanait ledit revirement pour être à la fin dans la matrice de sa bonté
intérieure blessée plus d’une fois. Tout le bien qu’il témoignait dessinait une
nouvelle géographie se voulant mentale avant tout pour ainsi se muer en non
conventionnelle, donc privée de frontières et de bouleversements sociétaux.
L’adjonction de
quelques fioritures, le voyage à travers l’intérieur de ses mélodies, la
puissance de son verbe, l’absolu recherché… Tout cela n’abolit pas l’extrême
vulnérabilité à laquelle il nous invite, plutôt il nous engage à ne pas prendre
des décisions dans l’incertitude et d’affronter plus sereinement les
éventuelles rechutes voire carrément les éviter.- Les lumières, les couleurs et le beau de Louiza
- Zahra N’Soumer et le langage de sa discrétion
Tout ce qui est rare
est beau, et tout ce qui est beau est difficile à trouver. Native de Djemâa
Saharidj dans la commune de Mekla (Tizi-Ouzou), mais c’est à Boumerdès, dans la
commune de Thénia (ex-Ménerville) que Zahra n Sumer (Anissa Kemouche, de son
vrai nom) était née. Le temps passe vite, et il est des voix qui laissent des
traces et marquent des espaces, la langue qu’elles embrassent comme devise et
la culture qu’elles véhiculent comme hantise. Discrète, Zahra n Sumer fait
partie de cette rareté recherchée. Ni la profondeur des écumes, ni leurs
légèretés entraînées par les courants contraires n’ont venu la dissuader de son
idée obsessionnelle : réussir pour elle, c’est créer, et créer sert de
support à tant de réflexions que ce soit sur l’éthique du pardon ou sur les
soulagements personnels. Eloignée de la scène artistique depuis une vingtaine
d’années, et même si ses préoccupations personnelles sont plus axées sur sa vie
privée, mais l’art qui l’habitait demeurait à jamais son oxygène aux poumons et
une lumière à ses yeux.
À Granville en Normandie
(France) où Anissa Kemouche est allée planter ses choux, jamais elle n’avait
cherché à faire du bruit, plutôt à composer des mélodies. Elle a inventé sa
propre musique avec un style universel seyant à la modernité et l’ouverture sur
le monde. Zahra était l’élève du chantre Cherif Kheddam comme elle était la « Yelli
ghriva », la voix féminine qui avait accompagné feu Idir dans « A
vava inouva ».
Chez elle, le temps
passe et ne passe pas. Etant dans son univers à deux dimensions, un œil gardé
sur son monde artistique et l’autre sur ce qui l’entoure de près, elle plonge
poétiquement dans le passé en se laissant envahir de souvenirs, parfois
évocateurs et douloureux, parfois apaisants et lumineux. Un mélange de
nostalgie et de remontrances dont la concrétisation est dédiée à réconcilier,
dans la matrice de la musique, ses tendances dont le sacré et la liberté, l’exil
et la Kabylie. D’une sagesse sans fioritures, elle accepte ses rides comme elle
se sent libre. Tant de fois, en s’appuyant avec dureté sur ses doutes, elle
revoyait ses projets peints d’un peu de regrets en mêlant les « si »
aux aléas de la vie pour, en somme, se résigner à se relancer intimement dans
la beauté de ses créations.
Les rêves rimant avec
la réalité, Zahra n Sumer, vêtue de sa robe kabyle, a composé, écrit et chanté avec
les yeux fermés, et ce, sans avoir peur ni de l’imprévisible, ni du destin, ni
même de ceux qui agissaient à contre-courant dans l’ombre, ces éteigneurs de
lumière qui ont fini par être rattrapés par leurs peurs. Femme chaleureuse et
subtile, elle a honoré son art et son public, comme elle a éclairé, par les
sentiments de son cœur bien à sa place, ce qui ne se disait pas et ne se
chantait pas.
Dans le monde actuel,
le faux se mélange au vrai, et la vulgarité est nommée beauté, d’où cette perte
du sentiment de la pudeur. L’évolution en traîne, l’éducation menée tout de go,
le manque de retenues et la mondialisation ont influencé les tendances et
penchants pour les classer dans un monde éphémère. L’atmosphère musicale dans
laquelle Zahra n Sumer nous a laissés va-t-elle se faner ? Allons-nous
chercher une beauté qui n’existerait plus ? Nous vivons une époque de
grande confusion, les sourires mécaniques, les amours contrariées et les vides qui
règnent en maîtres… Le monde décadent ferait-il de son germe une renaissance ?
In Le Jeune Indépendant & (ou PDF, P.15) & L'Express & Medias & Algerie.Niooz & Presse & Babalweb & Fibladi & Mediasdz- Envie fréquente d’uriner : de causes à effets
Si notre vessie nous réveille en plein milieu de la nuit, on se demande peut-être si cela doit nous en inquiéter.
En règle générale, se
lever une fois à deux fois n’a rien d’anormal. La principale fonction des reins
est de filtrer les toxines du sang et de les concentrer dans les urines.
Dans la journée, nous
allons aux toilettes environ une fois toutes les deux à quatre
heures, selon notre degré d’hydratation et notre consommation excessive de
liquides. En revanche, la nuit, le corps sécrète des hormones qui vont
concentrer davantage les urines que pendant la période diurne, ce qui permet
d’éviter lesdits réveils nocturnes répétés.
L'élévation anormale du nombre de miction par jour (ou par nuit) caractérise la pollakiurie ou « vessie hyperactive ». C'est un symptôme non une maladie présent dans plusieurs pathologies urinaires. [...] In Le Jeune Indépendant
- Les excroissances
cutanées : faut-il s’en inquiéter ? (Partie 1& 2)
Si la croissance est limitée et que les cellules ne diffusent pas à d’autres sites de l’organisme, l’excroissance cutanée (tumeur) est dite bénigne (non cancéreuse). Si la croissance n’est pas contrôlée, la tumeur est dite maligne (cancéreuse), les cellules envahissent le tissu sain et peuvent aussi disséminer (métastaser) vers d’autres sites de l’organisme.[...]
[...] Le mélanome est un cancer de la peau qui naît des cellules produisant des pigments de la peau (mélanocytes). Les mélanomes peuvent se développer sur une peau normale ou dans des grains de beauté. Il peut s’agir de taches cutanées brunes irrégulières, planes ou en relief, avec des points de couleurs différentes ou de nodules noirs ou gris, de consistance ferme. Pour diagnostiquer le mélanome, les médecins pratiquent une biopsie. Les mélanomes sont retirés. S’ils se sont propagés, des médicaments de chimiothérapie et une radiothérapie sont utilisés, mais la guérison est difficile. [...]
[...] Une pigmentation foncée sous un ongle doit nécessairement faire l’objet d’une consultation dermatologique. En effet, le mélanome unguéal peut se développer sous la forme de lésions ou de taches sombres au niveau du lit, de la matrice ou des autres tissus péri-unguéaux. Ce type de cancer est susceptible d'affecter n'importe quel ongle du pied ou de la main. [...] In L'Initiative (1) & L'Initiative (2)
- Comment se prémunir du cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate apparaît généralement vers l’âge de 60 ans et évolue très lentement. Son taux de mortalité n’est pas très élevé, certes, mais, il reste le cancer chez l’homme le plus fréquent. L’adénocarcinome est la forme la plus fréquente de cancer de la prostate.
Au début de son évolution, le cancer de la prostate ne présente aucun symptôme. Lorsque des symptômes apparaissent, il est nécessaire de faire la différence entre un cancer de la prostate et une hypertrophie bénigne de la prostate (adénome) dont les symptômes sont identiques. [...] In Le Jeune Indépendant
- L’ombre transparente de l’immortel Tahar Khelfaoui
Tahar Khelfaoui, ce
virtuose aux multiples dimensions artistiques s’est éteint à l’âge de 68 ans
jeudi dernier. Sa mort a coïncidé avec celle de Nna Aldjia âgée de 89 ans, la
maman de Matoub Lounès, décédée dans un hôpital parisien des suites d’une
longue maladie.
Emporté par le virus
Covid19, Khelfaoui a laissé derrière lui quelque chose qui ne tarira jamais et
dont on s’en souviendra pour toujours.
La qualité n’est pas
dans la quantité, et le peu qu’il a produit a donné du baume à nos cœurs. Sans
passer par l’excès, le nécessaire qu’il peaufinait polissait de beauté son
travail. Rien qu’à écouter sa voix douce et les mélodies de sa guitare, cela
faisait naître en chacun de nous un certain univers cultivé sans fioritures
néfastes, plutôt peint de douceur, d’Amour, des leçons de la vie et de la
connaissance de soi.
Animateur d’activités culturelles au TRB (Théâtre Régional de Béjaia), courtois, plein de retenue, des projets plein la tête, passionné de musique avec de la peinture et de la sculpture aussi comme penchants, aimé de tous, tout pétillait en lui. Ses couleurs lénifiantes assorties, sa poésie et sa richesse métaphorique dans lesquelles se reconnaissent tous les âges, son pinceau lumineux frayant les chemins ténébreux aux esprits cherchant à s’identifier avides de connaissances, tout cela renvoie simplement à sa singularité portant le nom de son universalité.
Jamais plus on ne reverra notre Tahar Khelfaoui. Parti avec discrétion et dignité l’art dans l’âme, la douleur noire au cœur et son univers en deuil, ses œuvres demeureront une consolation, et son évocation sa présence physique parmi nous. In Le Jeune Indépendant
- Comprendre le cancer du sein
Le cancer du sein peut causer plusieurs changements supplémentaires à la peau sur et autour du sein. Le cancer débute lorsque des cellules anormales se développent et en viennent à former une petite bosse (ou tumeur) dans le sein. Pour une femme, découvrir une masse ou une boule dans l’un de ses seins est extrêmement angoissant car le mot « cancer » vient immédiatement à l’esprit. Quand on s’aperçoit de la présence d’un tel nodule, il faut consulter son médecin ou gynécologue sans tarder afin de s’assurer. Certes, une boule au sein est bénigne dans la majorité des cas : il peut s’agir le plus souvent d’un kyste ou d’un « fibroadémome » sans gravité.
Certains signes et symptômes potentiels peuvent avoir une cause sous-jacente non cancéreuse. Cependant, les personnes présentant ces symptômes devraient parler à leur médecin au cas où des tests sont nécessaires pour vérifier les affections non cancéreuses et cancéreuses. In L'Initiative
- Anne H : quand lutter contre soi fraie la voie et fait entendre sa voix !
On a l’habitude de lire, mais rarement de relire des textes qui nous emmènent d’un monde facile à celui trivial, plutôt fascinés par ceux singuliers faisant remonter la mémoire de l’enfance et celle de la nostalgie des souvenirs perdus à la surface des recoins de nos ombres. Tel est le constat : les univers auxquels nous invite Anne H sont loin d’être anodins du moment qu’elle nous aide à devenir ce qu’on souhaiterait être tout en acceptant son être face à deux dilemmes dont sa culpabilité et son innocence. L’auteure écrit, les racines des textes se libèrent et se ramifient, et nous voici dans le verbe intime et généreux qui suit son semblable renvoyant la multiplicité et la juxtaposition de ses nouvelles entremêlées donnant naissance à de magnifiques livres.
- Lin Schiavo Pontalto, entre rêves, trêves et réalité
De l’esprit, une plume et des idées… Lin Schiavo Pontalto est du genre à se relire avec des arrière-pensées. Tout en prolongeant ses quêtes en augmentant ses curiosités et en fouinant derrière l’ombre d’un verbe recherché, elle exprime dès lors sa pensée par la posture de sa plume, ses couleurs et sa dépendance vis-à-vis de la page gobeuse qui l’accueille et de l’esprit qui la nourrit. Frôlant sans cesse les contours géométriques sans formes des mots, explorant l’invisible du flagrant, ainsi naissait cette corrélation entre celle qui provoque et celle qui acquiesce. La liaison établie, parfois incongrue, parfois concevable, deux mondes se créent alors et se côtoient pour engendrer un univers dans lequel on retrouve des lumières, des ombres et des clairières, et du côté de son auteure et de celui auquel le lecteur est convié.
« Palermo giallo shurhùq » se veut un roman policier intrigant qui nous plonge dans une série de meurtres que la ville de Palerme ait subi. Palerme, la ville lumière aux multiples reflets, ses splendeurs, ses misères et l’art de vivre italiens. Relatant des faits déchirants et accablants, l’auteure, dans ses narrations instructives et le souci obsédant de nous faire comprendre les moindres détails, mène naïvement ses quêtes, le verbe méthodique adapté à chaque situation.
« ZYZ » est celui qui raconte la politique du Moyen Âge, les luttes personnelles dans leurs structures sociales, les répartitions des terres en faveur du pouvoir qui les organise, les guerres, le dogmatisme religieux… Tout cela aux couleurs fantastiques du verbe de Lin. Mêlant Frédéric II, l’empereur des Romains, et ses convictions – bien que des déchirures sociales soient là – aux déséquilibres moraux de la plèbe, l’auteure compensait le poids du joug d’antan avec la souplesse de sa plume lénifiante.
- La révolution verte, la religion de la nature / L’homme, ses dégâts, ses larmes
Le conventionnel et
l’artificiel
Il y a ceux qui voient le verre à moitié vide et ceux qui le voient à moitié plein. Malgré la défaite à tous les niveaux, préserver l’espoir des lendemains demeure la philosophie à laquelle doivent se pencher toutes les âmes ravagées par le scepticisme, car combattre le désespoir par l’espoir ne rime point avec une exaltation fantasque plutôt relève d’une exultation triomphante à laquelle finiront par converger les attentes formulées implicitement ou explicitement en chacun de nous. De l’impuissance infantile à la désolation sénile en passant par l’insatisfaction juvénile, la lumière finira par éclairer les pénombres encaissées et accumulées. [...]
Beaucoup d’écologistes
pensent qu’une autre solution viendrait aussi dans la limitation des
naissances en donnant plus d’éducation-lumière aux populations coincées
dans leurs libertés de conscience. En incitant ces dernières aux modes de contraception
plus adaptés et en les invitant à s’ouvrir sur le raisonnement pour être moins
influencées par les religions traditionnelles, cela aiderait et la famille à
mieux s’organiser et la planète à mieux respirer. Certes, les réalités sociales
sont là et le vieillissement de la population inquiéterait à son tour. Le mieux,
en somme, est de trouver d’une part une harmonisation entre l’écologie et
l’économie, et d’autre part à chercher un équilibre entre le cerveau
inépuisable et insatiable de l’homme dans ses intentions et l’intérêt général
de la planète convainquant plus d’un. Le long terme devrait l’emporter sur le
court terme car la volonté comme la santé ne s’achètent pas, et avouons que l’homme,
par son égoïsme, a sciemment métamorphosé la nature, et n’oublions pas de
souligner que cette dernière a et aura toujours son dernier mot auquel
l’individu se soumettra.
Sans pour autant tomber
dans un scepticisme béat ou un optimisme aveugle, il est possible d’évoquer
quelques raisons objectives afin de ne pas désespérer. En ajustant ses
aspirations, l’espérance et la détermination réunies, le combat contre le
réchauffement climatique continuera à lutter tant que l’aura de l’intelligence
humaine et celle de la conscience collective conjugueront leurs accords dans un
commun effort. La révolution verte et la religion de la nature vont de pair et jamais
plus séparément.
La nature et le naturel
Tout ce qui motive en premier l’individu est la santé. [...] Manger moins, c’est garder sa forme. Garder sa forme, c’est avoir un poids convenable (en évitant le surpoids et l'obésité), avoir une alimentation équilibrée et être dans une activité physique suffisante. Ce qui contribue à mener une vie saine, c’est manger beaucoup de céréales complètes, de légumes, de fruits et de légumineuses (légumes secs), mangez le moins possible de fast-food et d’autres aliments transformés riches en graisse, en glucides, en sucre ou en sel, comme des plats préparés par exemple, mangez peu de viande rouge, et ne consommez pas celle ayant subi une transformation (viande hachée, pâté, salami, charcuterie, jambon, saucisse...), éviter les boissons sucrées en buvant principalement de l'eau, consommer le moins d'alcool possible car pour prévenir le cancer, il vaut mieux ne pas en boire du tout ou le limiter bien que des études soulignent qu’il est bénéfique en petites doses (si toutefois vous n’en consommez pas, n’y songez pas à vous y mettre). Pour les jeunes mamans, allaiter le bébé si possible, car l'allaitement est favorable à la santé de la mère et de son enfant. In Le Jeune Indépendant & L'Express
- Tilyuna Su, l’entité irréductible
Difficile d’être autrement et impossible d’être une autre. La sensibilité dans la matrice des horizons qu’elle explore. Sa conscience est sa confidente, son âme son amie, et sa plume son reflet intègre et évocateur qui fait naître des mots. La concomitance de ce qui l’inspire et de ce qui l’extériorise trouve sa consistance dans ce qui s’étale devant ses yeux. Si Tilyuna Su met du temps pour porter à la lumière son verbe, c’est qu’elle cherche à trouver l’essence de la singularité qui ferait reculer l’obscurité obstruant son cheminement. Après s’être débarrassée de ce qui pesait sur la conscience en créant des personnages fictifs à travers lesquels elle témoignait ses ressentis, la liberté de la plume sans frein et une vie en liberté pleine de desseins, la voici revenue avec un roman époustouflant Timegraḍ yessawalen qui paraîtra bientôt aux Editions Tira.
Exigeante avec toujours
cette empreinte féminine dans chacun de ses mots, Souad Chibout, de son vrai
nom, est née avec une plume à la main, des projets plein la tête, et une langue
maternelle qui lui a ouvert les yeux et frayé la voie en portant haut et fort
la voix et les couleurs de sa Kabylie. De belles mélodies, des chansons à
textes et des romans au menu avec trois Compact Discs sur le marché et une
nouvelle Asikel sur les étals. Et on
parle d’une entité irréductible. Honneur à ce village Ait Soula perché au
dessus des nuages qui l’a vue naître !
Tilyuna Su sait sourire quand tout va mal face aux pages blanches qui se morfondent dans l’attente de répandre les réflexions des envolées lyriques attendues. Son indépendance vis-à-vis de ce qui l’entoure et sa dépendance vis-à-vis de la couleur de sa plume qui la guide, chaque état d’âme se reconnaît implicitement dans son personnage, certes, quelquefois décevant et quelquefois émouvant. De ce qui ronge à ce qui rend la joie, des attentes espérées à leurs concrétisations passées au crible à travers le tamis de la bureaucratie administrative et des politiques pervers aux univers dépourvus d’avers et de revers, de la bonne parole mesurée des sages de la tribu, du « Moi » qui croise parfois la fatalité en pointant du doigt le thème répressif du patriarcat atteint d’une névrose inconsciemment transmissible, de la peur de l’autre quand le lien avec la raison se brise face à celui de la folie, de la question du pardon, de l’amour et de la rédemption quand elles sont portées tel un étendard… Tout cela ouvre des réflexions sur la subtilité de la vie et sur la mort qui récompense par la mélancolie. Son récit est dense, il vacille entre l’obscur et le lumineux, entre celui qui se cherche et s’inquiète, entre celui qui ignore pourquoi il vit et comment il vit, et sur celui qui vit sans s’interroger du poids du comment et du pourquoi. In Le Matin
- L’éducation de l’enfant, ce qu’elle procure et inspire
Aider, procure de la joie, ce qui donne un sens à la vie d’autrui et à soi. Cela semble être une tâche simple, mais en réalité c’est une question très profonde, responsable et réfléchie. Notre société de consommation nous pousse à vouloir des choses dont nous n’avons pas besoin. Très matérialiste, elle nous incite à croire qu’avoir de plus en plus nous rendra heureux et indépendants. Rappelons-nous que les possessions matérielles ne déterminent pas notre valeur en tant qu’être humain, et tout le confort moral du bien-être de soi est ailleurs. Procréer, élever son enfant… et se projeter.
Un enfant né, s’il rapproche, il est le bienvenu et
il est épargné ; s’il sépare, il est la victime sacrifiée comme il sera la
risée des aléas de la vie.
L’éducation a été établie comme l’influence exercée par la société des adultes sur celle des enfants pour les rendre aptes à la vie sociale. Dès lors deux dénouements pourraient être observés, l’un qui représente la forme sociale, et l’autre la matière individuelle. La pédagogie, en faisant le lien, aura pour mission de découvrir les moyens les plus propices pour adapter les individus à la société. [...] In L'Initiative
- L’autisme : de l’attitude perplexe à son vécu complexe
Avoir un enfant différent des autres suscite en soi des émotions négatives, et l’« autisme » est un terme considéré comme difficile à accepter par les parents. Affectés et inquiets, ces derniers vivent l’handicap de leur enfant tel un échec, et la culpabilité les obsède pour l’avoir conçu « anormal ».
L’affection est également très complexe au niveau des causes, puisque des facteurs aussi bien génétiques, métaboliques que neurobiologiques en seraient à l’origine. On connaît en revanche des facteurs de risque. La prise de certains médicaments pendant la grossesse dont le valproate de sodium - un antiépileptique - ou l’âge élevé des parents, en particulier du père, en font partie. […] In Le Jeune Indépendant + L'Initiative (Autisme : repérer les signes précoces)
- Parentification de l’enfant : le rôle inversé et l’attitude controversée
Le phénomène de parentification est considéré comme quelque chose de difficile à appréhender, car il s’élabore souvent involontairement de la part des parents mais rarement inconsciemment. La dissension des rapports parents-enfants établie, le parent a souvent conscience de donner à son enfant un rôle d’adulte, mais il ne mesure pas vraiment ce qu’il fait, ni n’a pas vraiment conscience de ce qu’il produit.
Qu’est-ce que la parentification ?
Même si l’on en parle peu, il s’agit d’un processus que l’on peut constater dans bon nombre de familles. Concrètement, la parentification consiste à inverser les rôles. L’enfant, en prenant la place des parent pour ne pas dire devient le parent de ses parents, va être sollicité au delà de ses compétences pour ainsi combler le mal-être de son père ou de sa mère. De manière générale, cela se produit lorsque les parents sont fragilisés. Il peut s’agir d’une fragilité physique liée à une maladie, de problèmes d’alcool ou de drogue ou bien encore d’une fragilité psychologique comme l’isolement social lié à la dépression, à la solitude, à un divorce, un deuil, aux ennuis pécuniaires, etc. Il n’est pas rare que la parentification s’observe dans les familles monoparentales, le parent n’ayant pas le soutien de son conjoint.
L’enfant, face à la détresse de son parent, va se donner pour mission de combler ou de réparer ses blessures en étant une aide psychologique ou en prenant en charge la vie du foyer. Le parent, quant à lui, va le solliciter de façon consciente et/ou inconsciente afin d’obtenir de l’aide. Le résultat possible de cette double dynamique est que l’enfant se retrouve peu à peu enfermé dans un lien de dépendance dont il n’arrive pas à s’extraire. La peur d’abandonner son père ou sa mère face à ce contexte de faiblesse condamne l’enfant à tenter d’assumer un rôle qui n’est pas le sien. Sa mission devient interminable et vaine, et il se retrouve constamment confronté à un adulte malheureux ou fragile.
La perversité de ce mécanisme est renforcée par l’attitude de l’adulte, qui très souvent dénie la réalité de l’enfant en ayant le sentiment que c’est pour son bien. Ce mode de fonctionnement complète l’enfermement de l’enfant dans un lien de culpabilité. Une telle inversion des rôles s’opérant d’une manière abrupte, est un réel poids pour celui-ci. D’où cette responsabilité endossée avant l’âge venant perturber les changements de ses habitudes et les habitudes de ses changements.
[...] À l’âge adulte, il n’est pas rare d’observer dans leurs relations de couple des déséquilibres les poussant souvent vers un conjoint fragile, là où ils retrouveraient la place qu’ils ont toujours connue, où ils se sentiraient plus en confiance dans ce type de schéma relationnel. In L'Initiative
- L’inquiétude et la complexité des variants de la Covid-19
[...] Le SARS-CoV-2 est un virus à ARN (acide ribonucléique), ce qui le rend particulièrement candidat aux mutations. Les laboratoires le savent, qui travaillent déjà sur une évolution possible des vaccins pour offrir la meilleure protection. En attendant, le respect des gestes barrières, la distanciation sociale (physique), le port du masque, le lavage fréquent des mains, mais également l’aération fréquente des espaces restent les meilleurs moyens de se protéger. In L'Initiative & TodayNews & Le Jeune Indépendant
- Vaccins pour se protéger de la Covid-19 : avantages et inconvénients
1- Vaccins Pfizer et Moderna
Les vaccins germano-américain Pfizer/BioNTech et l’américain Moderna utilisent la technologie ARN Messager, basée sur la protéine Spike du coronavirus SARS-CoV-2. L'ARN Messager est un code, qui va instruire notre cellule pour fabriquer la protéine S. C'est elle qui va nous donner l'immunité. Ce code ne rentre jamais dans le noyau. Il reste dans le cytoplasme, qui est comme le blanc d'un œuf. Puis le code ARNm est détruit en 48 heures. L’inconvénient ? Ils ne peuvent être stockés à long terme qu’à très basse température (-70° Celsius pour le premier, -20°C pour le second).
En
conclusion, les deux vaccins se ressemblent mais la formule de Pfizer a une
petite longueur d'avance, notamment grâce à son efficacité toujours
importante chez les personnes de plus de 65 ans qui sont les plus à risque
de développer des formes graves de la maladie.
Selon les études menées, il est de 95% pour le vaccin Pfizer/BioNTech et de 94,1% pour Moderna. In L’Initiative
- Malek Bachi : miroir d’un art qui sublime l’âme
Réflexif, intuitif et inventif, Malek Bachi ne chante pas de manière inconsidérée ni désincarnée, plutôt d’une sensibilité à couper le souffle. Cultivant une tonalité musicale empreinte de sensibilité atemporelle, il associe son cœur à ses blessures, et ses déchirements à ses larmes. Dans sa façon de gérer son art, il apporte toujours quelque chose de nouveau, de singulier donc de rareté. Avec des rimes personnelles nourries d’expériences intérieures du vécu et d’empathie, et fortement enracinées dans l’existence de chacun, ses poèmes tissent lyriquement des ententes. Des compositions entamées aux recompositions attendues, parler d’une sensibilité créatrice, pour Malek Bachi, cela requiert une parfaite implication de soi et une irréprochable application de son engagement associant désordre moral apparent et sérénité enfouie s’abreuvant du secret de son art, d’où l’éclaircie et l’harmonie de son aire musicale sertie à son verbe approprié qui y prospère.
C’est comme entendre tambouriner sur le toit ou à la fenêtre la sonorité de la pluie. La musique de Malek Bachi se dissocie du bruit ; le verbe chez Malek Bachi s’associe et réjouit. De « Tiziri » à « Ssawalen am » en passant par « Di sin » à « Vettu », ou de « Ccah nemyeḥmal » à « Asmekti yettrun », toutes ses chansons douces et romantiques évoquent la synthèse de toutes nos traditions s’inscrivant dans la modernisation des sons et chants antérieurs. Ceci afin de permettre à la volonté humaine et artistique de les exporter au-delà des frontières.Bannissant toute obédience religieuse et politique en affichant sa modernité, il chante l’oppression insensée et aveugle des politiques sans scrupules comme il chante la liberté sous toutes ses formes dont la revendication de son identité amazighe. Fervent défenseur de l’indépendance et l’émancipation de la femme restée soumise et jalonnée par les œillères obscurantistes introduites et imposées par l’homme, et l’homme, en faisant abstraction de l’objectivité et réalisme sans prendre suffisamment de recul pour comprendre, se maintenait obstinément lié sentimentalement à sa doctrine pernicieuse – la victime sacrifiée étant la femme restée femelle, et la société qui décline celle s’acheminant vers sa propre fin –, Malek Bachi demeure adepte de l’évolution des mœurs, et ses affirmations cherchent à préserver la vie de chacun en chantant fraternellement « Seul l’Amour sauve !... » In L'Initiative- Tilyuna Su, de l’imagination active à la vision intuitive
Tilyuna Su se dévoile ici comme elle le faisait dans ses Compact Discs, car l’écouter chanter ou suivre l’enchaînement et la contagion de ses mots valides sur papier, cela revient à vivre autrement et à errer plus librement, le bon sens et la raison dans la matrice de sa langue maternelle ressuscitée. Ni la perte de ses valeurs, ni le déracinement de sa culture, ni le décroissement et l’extinction de son vocabulaire ne seront, désormais, dans sa terminologie. Ce sera toujours un verbe qui fera de son semblable un concurrent afin de frôler l’idéal espéré, et de son auteure, dans sa vocation profonde et puissante, une maîtresse douée cherchant à bâtir un monde capable de fusionner les bienfaits pour toutes les nations opprimées. In L’Initiative
- Tilyuna Su : de l’optimisme au « retour à la vie »
Avec la sensibilité de son cœur, elle expose ses douleurs et se réfugie dans ses recoins salvateurs. Avec la couleur de sa plume, elle accompagne sa vigueur et transcende les obstacles ravageurs. Revenue de loin avec un tout nouveau roman intitulé « Timegraḍ yessawalen » – qu’on peut traduire par « Les résonances sanguinaires » – publié chez Tira éditions, Tilyuna Su avance par étapes et se perfectionne par degrés, et ce, dans l’ordre naturel des choses. Exigeante, mais sans rien bousculer, tout arrive et s’établit poétiquement dans son esprit. Une fois le verbe mûri, le voici peint sur sa page blanche.
Ecrire ou chanter, pour elle, cela la libère de ces images imaginaires bien que réelles parfois. Le roman élaboré de la sorte reflète dès lors ce qui se tresse d’élogieux dans son for intérieur, et n’est autre qu’un endroit où tous les désespoirs se conjuguent, où toutes les oppositions s’affichent : les riches bien nantis et les pauvres démunis de tout. L’Algérie, son pays ; la Kabylie, sa patrie. Dans ce roman, Souad Chibout, de son vrai nom, s’extirpe avec audace en clamant naturellement son honneur face aux conflits récurrents auxquels se heurte la société. À l’image de cette nécessité physiologique et intellectuelle entraînant chacun de nous vers ce qui l’attire, les personnages désœuvrés mis en exergue sont plus appâtés par la religion et l’argent, d’où les dialogues de sourds envenimant les rebellions, les folies meurtrières et les corps sans vie en filigrane dans les mémoires, et les mémoires tombées dans la désuétude des miroirs brisés. Les craintes lancinantes et les attentes vaines. Les espoirs avilis et l’avenir flou. Le roman aurait dû porter le titre « Résilience » tellement l’habilité de la fine plume dépassait les silences qui tuent et les hurlements qui interpellent. Tout ce qui empêche l’être de ne pas oser en le privant de son audace, le verbe de Tilyuna Su trouve son inspiration dans ce qui le guide sans jamais le freiner, et ce, jusqu’à admettre l’impensable au-delà de l’affranchissement attendu.Les dépassements de l’être humain montrés du doigt, et le sujet sent le souffre à force de révéler les abus par les quatre vérités amenant ces francs-tireurs à choisir leurs cibles privilégiées. La dénonciation conduit à la condamnation, et la condamnation à la libération. Les politicards devraient lever les restrictions à la liberté d’opinion et d’expression, cesser de violer les droits fondamentaux et les obligations internationales, et ne pas politiser le système judiciaire et les croyances religieuses en les utilisant comme un outil pour intimider et se maintenir. Dans un récit direct, le verbe suit son chemin, saisit et fige comme être secoué par un aveu qu’on n’attendait pas. D’une naissance à une extinction, et d’une extinction à une résurrection, l’ordre absurde des choses se forge philosophiquement en édifiant la théorie d’une mort confirmée à une vie inventée. Ainsi, si parfois on arrive à la joie par la douleur, il faut se dire aussi que rien ne dure, et tout est relatif comme tout se renouvelle. Dire, en somme, que le roman « Timegraḍ yessawalen » écrit en tamazight de Tilyuna Su véhicule non pas de l’utopie mais de la poésie invitant un retour à la vie. In Le Jeune Indépendant & PDF (LJI P. 6)- Tilyuna Su publie « Timegraḍ yessawalen »
L’œuvre est considérable tant par
la singularité et la perspicacité de ses réflexions, par son actualité contemporaine
et par la variété des thèmes évoqués. Souad Chibout, de son vrai nom, ne
pouvait être différente de celle répondant au lyrisme de sa plume guidant son
objectif dans la matrice des horizons
convoités, sa conscience aux côtés de ses confidences, et sa plume, le reflet
intègre et évocateur peignant son verbe.
Exigeante avec toujours cette empreinte féminine dans chacun de ses mots, Tilyuna Su est née avec une plume à la main, et une langue maternelle comme lumière lui frayant les voies portant haut et fort la voix et les couleurs de sa Kabylie. De belles mélodies, des chansons à textes et des romans... Et on parle d’une entité irréductible et d’une âme indéfectible. Honneur à ces montagnes kabyles qui l’ont vue naître et grandir dans la sainteté de leur grâce et vertu !
Si le paradoxe humain est une anthologie de textes, et si patauger dans les méandres des abysses de ses consciences en cherchant à contempler ses profondeurs sans jamais retrouver le goût de remonter à la surface, et si de telles incartades ne sont en somme qu’une crise de la sensibilité provoquée en soi… De ce qui taraude à ce qui rend la joie, des attentes espérées à leurs concrétisations passées au crible à travers le tamis de la bureaucratie administrative et des politiques pervers aux univers dépourvus d’avers et de revers, de la bonne parole mesurée des sages de la tribu, du « Moi » qui croise parfois la fatalité en pointant du doigt le thème répressif atteint d’une névrose inconsciemment transmissible, de la peur obsessionnelle de l’autre quand le lien avec la raison se brise face à celui de la folie, de la question des mésententes et du pardon, de l’amour et de la rédemption quand elles sont portées tel un étendard… Tout cela ouvre des réflexions sur la subtilité de la vie, sur ses perpétuelles contradictions et sur la mort qui récompense par la perte et la mélancolie. Son récit est dense, il vacille entre l’obscur et le lumineux, entre l’abstrait et le concret, entre celui qui se cherche et s’inquiète, entre celui qui ignore pourquoi il vit, et sur celui qui vit sans s’interroger sur les limites et les frontières invisibles franchies. In Kabyle- Kaci Abderrahmane, les émotions pures d’un talent qui dure
C’est paradoxal d’habiter un monde parallèle, entre une réalité consumée et une adversité consommée. Lutter pour vivre, résister pour exister, et s'adapter en affirmant son identité résiliente tout en respirant l'air lénifiant de son Algérie ayant retrouvé son originalité. La conscience collective, par ces temps modernes, ne tolère plus l’endoctrinement archaïque forcé de sa société, plutôt ouverte sur cette conception des rapports humains donnant sur le savoir échelonné aux degrés concurrentiels planétaires. Nonobstant, rien ne venait freiner les ardeurs artistiques de Kaci Abderrahmane, et ce qu’il s’impatiente de voir est d’assister à l’autodestruction et l’annihilation de ce boa constricteur qui étouffe peu à peu, et de vivre parmi ses semblables dans la béatitude d’une démocratie florissante aux côtés d’une femme libérée chassant les lames couleur d’acier et les larmes couleur de douleur par des larmes couleur de joie. In Le Jeune Indépendant & PDF (LJI P. 7)
- Comprendre une crise cardiaque, un arrêt cardiaque et un accident vasculaire cérébral (AVC)
Une crise
cardiaque, comment se produit-elle ?
Une crise cardiaque se produit lorsque l’approvisionnement en sang est
bloqué par un resserrement des artères dû à un caillot de sang. Les dangers se
produisent quand le flux sanguin n’est pas restauré, ou lorsque le manque
d’oxygène impacte le muscle cardiaque.
Une crise cardiaque et un arrêt cardiaque sont deux problèmes de santé
différents.
En effet, l’arrêt cardiaque se produit lorsque le cœur rencontre des
dysfonctionnements ou quand les fonctions cardiaques s’interrompent
brusquement. Par conséquent, le cœur n’arrive plus à pomper le sang vers
le cerveau, les poumons et autres organes.
Une crise cardiaque résulte d’un problème d’approvisionnement en sang au
niveau du cœur. Elle se produit lorsque le flux sanguin vers le cœur est
bloqué, le plus souvent par une accumulation de graisse,
de cholestérol et d’autres substances qui forment une plaque dans les
artères alimentant le cœur (les artères coronaires). Interrompu, le flux
sanguin peut endommager ou détruire une partie du muscle cardiaque.
La crise cardiaque, également appelée « infarctus du myocarde », peut
être mortelle si on ne réagit pas à temps. Elle est un état d’urgence, et
il est impératif de consulter son médecin dès l’apparition des symptômes comme
une pression, oppression et essoufflement ; douleur intense au niveau de
la poitrine ou des bras qui dure et qui peut toucher le cou, la mâchoire,
l’épaule et le dos ; nausées, vomissements, évanouissements ou
étourdissements soudains ; indigestion, brûlures d’estomac ou douleurs abdominales ;
sueurs froides, peau moite et fatigue, pâleur, angoisse.
Les facteurs de risque sont la mauvaise alimentation, le stress,
l’hypertension, l’âge, la cigarette, la mauvaise hygiène de vie, le diabète,
l’obésité et les antécédents familiaux.
Un arrêt
cardiaque, comment se produit-il ?
L’arrêt cardiaque est la perte subite et inattendue de la fonction
cardiaque qui entraîne un arrêt de la respiration et de la conscience. Un
arrêt cardiaque se produit à cause d’un trouble électrique dans le cœur. La
fonction régulière de pompage est alors perturbée, empêchant le sang de
circuler dans le reste de l’organisme. Ce problème de santé est connu sous
le nom d’arythmie (battements cardiaques irréguliers) et peut provoquer un
arrêt global de l’action de pompage du cœur.
L’arrêt cardiaque diffère de la crise cardiaque qui survient lorsque le
flux sanguin vers le cœur est encombré. Cependant, une crise cardiaque peut
parfois causer une perturbation électrique qui conduit à un arrêt cardiaque
soudain.
Il est important de savoir qu’un arrêt cardiaque soudain est une urgence
médicale. Si ce problème de santé n’est pas traité immédiatement, il peut
conduire à la mort subite, car le cœur devient incapable de pomper le sang et
l’apport en oxygène aux différentes parties du corps, notamment au cerveau, est
bloqué. Ses symptômes sont : étourdissements ; perte de conscience ;
difficulté à respirer.
Les facteurs de risque sont l’âge, la cigarette, l’alcool ou les
drogues, les antécédents familiaux, les antécédents d’arythmie et la maladie
coronarienne.
Un accident vasculaire cérébral (AVC), comment se produit-il ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) se manifeste lorsque la circulation sanguine vers le cerveau est défaillante ou interrompue, ce qui conduit à la mort des cellules nerveuses.Il existe deux types d’AVC, l’accident vasculaire cérébral ischémique,
qui est le plus courant et causé par un caillot de sang qui bloque un vaisseau
sanguin dans le cerveau, et l’accident vasculaire cérébral hémorragique qui est
provoqué par un vaisseau sanguin interrompu et saignant dans le cerveau. Leurs
symptômes sont : engourdissement ; une déformation de la
bouche (ex : lorsque la
personne sourit le sourire n’est pas symétrique) ; faiblesse
soudaine du visage, des bras ou des jambes, particulièrement au niveau d’un
seul côté du corps (ex :
lorsqu’on demande à la personne de lever les deux bras devant elle, l’un des
bras ne peut être levé ou rester en hauteur, il retombe) ; confusion,
troubles du langage et de la compréhension dont une incapacité à comprendre et
à parler (ex : lorsqu’on
demande à la personne de répéter une phrase, elle a des difficultés à parler ou
à comprendre); confusion et problème de vision soudains dont une
diminution brutale ou perte de la vue, notamment d’un seul œil ; difficulté
à marcher ; étourdissements, perte d’équilibre ou de coordination avec
chute ; maux de tête intenses, sévère et sans cause évidente.
Les facteurs de risque sont le diabète, le tabagisme, l’alcool, un
cholestérol élevé, une hypertension artérielle élevée, l'âge, la fibrillation
auriculaire, l'obésité et le surpoids, la sédentarité et le manque d'activité
physique.
L’hypertension artérielle fatigue les parois de nos vaisseaux sanguins.
Cela les rend plus rigides et moins susceptibles de se dilater au besoin pour
maintenir une circulation sanguine saine. Une mauvaise circulation sanguine
peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque.
Si on souffre d’une anomalie du rythme cardiaque appelée fibrillation
auriculaire (FA), on présente également un risque accru d’AVC. Comme notre cœur
ne bat pas à un rythme régulier pendant la FA, le sang peut s’accumuler dans notre
cœur et former un caillot. Si ce caillot se détache de notre cœur, il peut voyager
sous forme d’embole vers notre cerveau et causer un accident ischémique
cérébral.
L'accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence vitale, la rapidité
de sa prise en charge a un impact direct sur son issue qui peut être fatale.
L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de mortalité dans le monde.
ATTENTION : Ne pas faire boire ni manger ; Ne donner aucun médicament ; Ne faire aucune injection même s’il s’agit du traitement habituel. In Le Jeune Indépendant
- Vésicule biliaire : les signes qui alertent
Ressentir une
douleur aiguë au creux de l’estomac ou dans la partie droite de l'abdomen après
les repas, cela pourrait être dû à la présence de calculs dans la vésicule
biliaire.
Qu'est-ce qu'un calcul biliaire ?
- Sparkenbroke de Charles Morgan : quand le lyrisme et l’éloge vont de pair
« Pour ne pas être tenté d'espérer davantage, il fixa son regard sur les lèvres de la jeune fille et sur ses yeux pendant qu'elle parlait ; il s'aperçut combien il gagnait facilement sa confiance, et en ressentit ce mélange de plaisir et d'ennui qu'on éprouve devant un adversaire trop fragile, sans défense. »
L’écrivain et poète anglais Charles Langbridge Morgan est né en 1894 et décède en 1958. Sa prose riche et abondante chante l’amour transcendant le réel, la perception des choses au-delà des apparences, des êtres, des convenances et de tout ce qui remettait en cause la conception matérielle et plate de l’existence.
C’est en 1920, à l'ombre d'un château anglais et sous le soleil de Toscane, que ce chef-d’œuvre de Charles Morgan renouvelle le schéma de la tragédie classique. Il dissèque la passion et ses prémices, l’amour sombre et ses afflictions, les sentiments contradictoires et ses paradoxes entre un Anglais poète et écrivain, Piers Tenniel, et Mary, la jeune épouse de son meilleur ami, George.
Frustré des traditions, Piers Sparkenbroke vivait une enfance difficile. Sa mère s’étant enfuie avec un amant alors qu’il n’avait qu’à peine l’âge de raison. Très sensible et imaginatif, il devient écrivain. Le bruit de l’eau, la pluie, la neige, le vent, les arbres solitaires, la nature, l’évasion, la sensation sauvage évocatrice, les aléas de la vie… Tout cela nourrissait secrètement en lui des sentiments de douleur mélangés à du plaisir, celui de les traduire. Au moment de ses envolées lyriques, il ignorait les péchés, et sa plume dépassait les limites des convenances. C’est à partir de là que l’artiste se sentait innocent et expressif dans la purification de son être de toutes les obsessions qui le hantaient. Inventer, c’est recevoir l’absolution et le brillant effort de traduire sur papier ce que son imagination imposait. L’extase est une sorte de mort à la réalité, une transcendance qui délivre de la mort physique. L’homme dans son existence devient clairvoyant et peut s’exprimer dans l’amour, la contemplation et la mort.
- Protéger la nature et sauver l’avenir de nos enfants
On se pose souvent la question en pensant qu'à notre échelle, on ne peut pas protéger la nature et l'environnement. Protéger la nature passe par adopter un comportement responsable en recyclant, en économisant l’eau, en réduisant l'émission de CO2 car l’émission de gaz carbonique dans l’atmosphère est responsable de l’effet de serre et du dérèglement climatique, en renforçant les lois et les règlements, en sensibilisant les individus et surtout les enfants.
À noter que l’industrie alimentaire, et surtout l'élevage, est la troisième industrie la plus polluante. Limitez la consommation de viande rouge, la viande la plus demandeuse en ressources de toutes, et consommez des produits locaux et de saison. Les fruits tropicaux et qui ne sont pas de saison génèrent beaucoup de transport et de pollution, et sont souvent cultivés sous serres.
En ce qui concerne la protection
de la faune et la flore, il faudrait renforcer les règlements qui
interdisent la déforestation et le braconnage et les mettre en
pratique. De ce fait, ces activités illicites devront impérativement cesser. En
même temps, la notion de responsabilité
sociale et environnementale doit être appliquée dans toutes les
entreprises. Ces dernières doivent utiliser de moins en moins de papier ou de
plastique et apprendre à les recycler. Quant aux usines qui déversent expressément
leurs déchets dans la mer, elles doivent être rappelées à l’ordre. Il s'agit
ici d'une dimension plus politique, la nature n'a pas de voix à proprement
parler, mais par notre engagement et responsabilité, on peut prendre sa
défense.













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