- Marguerite-Taos Amrouche ressuscitée
Dans son premier roman, Jacinthe noire, publié en 1947, écrit d'une plume lyrique et à la lumière d'une alternance entre féminité et la rage de sortir de l'ordinaire, Taos Amrouche ressasse intimement, et par sa volonté, ce qui devrait être épargné, cet exemple donné avant tout par elle en conviant le reste à suivre le chemin frayé, et ce, afin d'échapper à toute forme de servitude ou d'ostracisme. Elle évoque tout, entre autres la vie de sa mère Fadhma en mêlant la sienne à tout ce qui la fait souffrir et endeuille son âme sensible. À son jeune âge, elle devint déjà réceptive aux maux qui l'envahissent et l'obsèdent. Son entrée dans un pensionnat de jeunes filles en France l'a réellement marquée car elle y menait une existence double : bousculée d'un côté et heurtée de l'autre. Elle est cette étrangère à sa propre personne car coincée entre deux cultures : d'une part, son attachement à ses valeurs kabyles qu'elle ne souhaitait point dénigrer, et de l'autre, son ouverture à ce monde qui l'accueillait, d'où cette singularité pointée du doigt en faisant d'elle l'héroïne blessée traînant ses espoirs au-delà de toutes les aliénations viles, et c'est ce qui la poussait à se détacher graduellement jusqu'à voir dans son reflet un personnage intérieurement effacé. Le visage qui l'a vue entrer est le même que celui qui l'avait vue sortir en quittant ce pensionnat : ébahie à son admission, déçue à son départ.
- Une vie suspendue entre une interrogation et une réponse
Le paradoxe d'une vie sous l'influence des régimes totalitaires est là. Ils font tout de telle sorte à se maintenir, soit par un endoctrinement idéologique, soit en divisant pour régner, soit les deux associés. C'est la manière à eux de prolonger leurs prérogatives en occupant leurs espaces tout en plongeant la société dans le labyrinthe infernal, ainsi ils nous abêtissent, ainsi ils nous cernent, ainsi ils nous guident. Le résultat concret voire tangible est là : on les applaudit toujours car distraits à leur façon et anxieux à la nôtre pour être occupés autrement au lieu de nous pencher sur ce qui pourrait nous faire avancer. Mais rien ne semble s'amorcer de ces confusions où tout le monde est maître, où personne ne règne sur personne. L'inobservation des règles est totale.
-
Nourrir une idéologie pour mourir au détriment d'une
autre pour exister
- Être attiré par ce qui brille, et se laisser ternir par ce qui déçoit
- La pensée binaire, les extrêmes et l’issue suprême

- Tilyuna Su : une voix à deux sonorités

« Asikel » est le titre de sa nouvelle (tullist) écrite à l’encre de ses couleurs ; « Lfusi lfusi » est le titre de son premier album chanté avec la voix de son cœur.




Le monde sans guerres ni misères de Tilyuna Su

On sent immédiatement après la lecture de sa nouvelle ou écoute de son opus que l’inspiration était là durant ses moments de solitude, parfois forcée, parfois voulue. L’imagination habitant une jeune tête telle que la sienne rime avec la réalité quotidienne bien que le cœur s’emporte dans des envolées lyriques. C’est comme si on aurait envie de vivre l’univers qu’elle décrivait et de se laisser aller à vau-l’eau de ses mélodies entrainantes. Douée de facultés artistiques, Tilyuna Su, de son vrai nom Souad Chibout, a su instaurer un style par le bout de sa plume et une manière par sa façon de porter sa voix. Une matrice où fusionnent des rimes et à laquelle convergent indéniablement des touches propres à elle.
Intitulé Asikel son premier texte écrit sous la forme d’une nouvelle (tullist), cet ouvrage rédigé en tamazight paru aux éditions Achab confirme le talent de Tilyuna Su. Dans celui-ci, elle invite notre esprit à voyager voire errer en toute confiance dans des espaces plus cléments où la nature et l’amour tombent en chœur, où la couleur de sa plume à la fois frappante et discrète, associée fidèlement à ce qu’elle dénote, reflète le chatoiement éclairant nos pas quiets et cadencés. En traduisant les pensées intimes de ses personnages, elle associe à cela l’éducation et la fragilité de la cellule familiale que doivent cerner de près par beaucoup d’attention les parents et la société.


À la lire ou à l’écouter, son message coupe la faim comme il jugule l’intolérance ; il subjugue l’œil comme il caresse les sens. Un vrai éden où confluent les idées pures et les messages matures. In Siwel & Idurar & Le Jeune Indépendant
- Tilyuna Su : l’art d’associer deux arts (De la cohésion à la fusion et de l'éclosion à l'évasion)





- Imawal, le ciseleur de mots


À noter qu’Imawal (de son vrai nom Youcef Adji) a choisi son nom d’artiste en associant « Imi » à « Awal » afin de garder vivant le verbe oscillant entre les deux, et il est auteur-compositeur et gérant des éditions Akbou Music et Ifri Music. In Le Jeune Indépendant & ADN-News & Le Matin
- Tilyuna Su : sortie imminente de ses deux albums


- Tilyuna Su, l’étoile kabyle, sort de sa réserve



-
Tilyuna Su : de l’altérité à l’empathie (de la différence à la singularité)




- Mohamed Sekat : l’étoile des cieux


Chez lui et dans son silence, il nourrissait le souhait de rechanter un jour sa chanson phare « Taninna » en langue française, celle traduite par Tahar Djaout de son vivant, mais voilà que le destin en a décidé de bifurquer les rimes auxquelles deux âmes s’étaient sacrifiées : l’un fauché par la horde sauvage et l’autre emporté par la maladie, les corps ensevelis, le verbe, le timbre de la voix et la mélodie en vie. In Le Jeune Indépendant & Le Matin & Algérie Info & Algérie Niooz & Babalweb
- Tilyuna Su : la sortie de son nouvel album se précise !



- L’égoïsme fabriqué, à la volonté de l’éradiquer !
- La lumière, l’ombre, les formes et nos perceptions
- Le voyage au-delà des nuages de Tilyuna Su


- « Les couleurs du destin », entre douceur et douleur


- Santé et solidarité face à la pandémie de coronavirus

- La santé, ma priorité ; la nature, sa légitimité
- Les deux univers parallèles d'Aït Ouaghlis

- Aït Ouaghlis, son rapport à l’altérité, ses tolérances et ses déférences

- La maladie Covid-19, les groupes sanguins, la maladie de Kawasaki, les vulnérabilités sociales... et le cauchemar continue
- La société inclusive dont rêve AGRAW Boudjemâa


- Les lumières, les couleurs et le beau de Louiza
- Zahra N’Soumer et le langage de sa discrétion





- Envie fréquente d’uriner : de causes à effets
Si notre vessie nous réveille en plein milieu de la nuit, on se demande peut-être si cela doit nous en inquiéter.
En règle générale, se
lever une fois à deux fois n’a rien d’anormal. La principale fonction des reins
est de filtrer les toxines du sang et de les concentrer dans les urines.
Dans la journée, nous
allons aux toilettes environ une fois toutes les deux à quatre
heures, selon notre degré d’hydratation et notre consommation excessive de
liquides. En revanche, la nuit, le corps sécrète des hormones qui vont
concentrer davantage les urines que pendant la période diurne, ce qui permet
d’éviter lesdits réveils nocturnes répétés.
L'élévation anormale du nombre de miction par jour (ou par nuit) caractérise la pollakiurie ou « vessie hyperactive ». C'est un symptôme non une maladie présent dans plusieurs pathologies urinaires. [...] In Le Jeune Indépendant
- Les excroissances
cutanées : faut-il s’en inquiéter ? (Partie 1& 2)
Si la croissance est limitée et que les cellules ne diffusent pas à d’autres sites de l’organisme, l’excroissance cutanée (tumeur) est dite bénigne (non cancéreuse). Si la croissance n’est pas contrôlée, la tumeur est dite maligne (cancéreuse), les cellules envahissent le tissu sain et peuvent aussi disséminer (métastaser) vers d’autres sites de l’organisme.[...]
[...] Le mélanome est un cancer de la peau qui naît des cellules produisant des pigments de la peau (mélanocytes). Les mélanomes peuvent se développer sur une peau normale ou dans des grains de beauté. Il peut s’agir de taches cutanées brunes irrégulières, planes ou en relief, avec des points de couleurs différentes ou de nodules noirs ou gris, de consistance ferme. Pour diagnostiquer le mélanome, les médecins pratiquent une biopsie. Les mélanomes sont retirés. S’ils se sont propagés, des médicaments de chimiothérapie et une radiothérapie sont utilisés, mais la guérison est difficile. [...]
[...] Une pigmentation foncée sous un ongle doit nécessairement faire l’objet d’une consultation dermatologique. En effet, le mélanome unguéal peut se développer sous la forme de lésions ou de taches sombres au niveau du lit, de la matrice ou des autres tissus péri-unguéaux. Ce type de cancer est susceptible d'affecter n'importe quel ongle du pied ou de la main. [...] In L'Initiative (1) & L'Initiative (2)
- Comment se prémunir du cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate apparaît généralement vers l’âge de 60 ans et évolue très lentement. Son taux de mortalité n’est pas très élevé, certes, mais, il reste le cancer chez l’homme le plus fréquent. L’adénocarcinome est la forme la plus fréquente de cancer de la prostate.
Au début de son évolution, le cancer de la prostate ne présente aucun symptôme. Lorsque des symptômes apparaissent, il est nécessaire de faire la différence entre un cancer de la prostate et une hypertrophie bénigne de la prostate (adénome) dont les symptômes sont identiques. [...] In Le Jeune Indépendant
- L’ombre transparente de l’immortel Tahar Khelfaoui
Tahar Khelfaoui, ce
virtuose aux multiples dimensions artistiques s’est éteint à l’âge de 68 ans
jeudi dernier. Sa mort a coïncidé avec celle de Nna Aldjia âgée de 89 ans, la
maman de Matoub Lounès, décédée dans un hôpital parisien des suites d’une
longue maladie.
Emporté par le virus
Covid19, Khelfaoui a laissé derrière lui quelque chose qui ne tarira jamais et
dont on s’en souviendra pour toujours.
La qualité n’est pas
dans la quantité, et le peu qu’il a produit a donné du baume à nos cœurs. Sans
passer par l’excès, le nécessaire qu’il peaufinait polissait de beauté son
travail. Rien qu’à écouter sa voix douce et les mélodies de sa guitare, cela
faisait naître en chacun de nous un certain univers cultivé sans fioritures
néfastes, plutôt peint de douceur, d’Amour, des leçons de la vie et de la
connaissance de soi.
Animateur d’activités culturelles au TRB (Théâtre Régional de Béjaia), courtois, plein de retenue, des projets plein la tête, passionné de musique avec de la peinture et de la sculpture aussi comme penchants, aimé de tous, tout pétillait en lui. Ses couleurs lénifiantes assorties, sa poésie et sa richesse métaphorique dans lesquelles se reconnaissent tous les âges, son pinceau lumineux frayant les chemins ténébreux aux esprits cherchant à s’identifier avides de connaissances, tout cela renvoie simplement à sa singularité portant le nom de son universalité.
Jamais plus on ne reverra notre Tahar Khelfaoui. Parti avec discrétion et dignité l’art dans l’âme, la douleur noire au cœur et son univers en deuil, ses œuvres demeureront une consolation, et son évocation sa présence physique parmi nous. In Le Jeune Indépendant
- Comprendre le cancer du sein
Le cancer du sein peut causer plusieurs changements supplémentaires à la peau sur et autour du sein. Le cancer débute lorsque des cellules anormales se développent et en viennent à former une petite bosse (ou tumeur) dans le sein. Pour une femme, découvrir une masse ou une boule dans l’un de ses seins est extrêmement angoissant car le mot « cancer » vient immédiatement à l’esprit. Quand on s’aperçoit de la présence d’un tel nodule, il faut consulter son médecin ou gynécologue sans tarder afin de s’assurer. Certes, une boule au sein est bénigne dans la majorité des cas : il peut s’agir le plus souvent d’un kyste ou d’un « fibroadémome » sans gravité.
Certains signes et symptômes potentiels peuvent avoir une cause sous-jacente non cancéreuse. Cependant, les personnes présentant ces symptômes devraient parler à leur médecin au cas où des tests sont nécessaires pour vérifier les affections non cancéreuses et cancéreuses. In L'Initiative
- Anne H : quand lutter contre soi fraie la voie et fait entendre sa voix !
On a l’habitude de lire, mais rarement de relire des textes qui nous emmènent d’un monde facile à celui trivial, plutôt fascinés par ceux singuliers faisant remonter la mémoire de l’enfance et celle de la nostalgie des souvenirs perdus à la surface des recoins de nos ombres. Tel est le constat : les univers auxquels nous invite Anne H sont loin d’être anodins du moment qu’elle nous aide à devenir ce qu’on souhaiterait être tout en acceptant son être face à deux dilemmes dont sa culpabilité et son innocence. L’auteure écrit, les racines des textes se libèrent et se ramifient, et nous voici dans le verbe intime et généreux qui suit son semblable renvoyant la multiplicité et la juxtaposition de ses nouvelles entremêlées donnant naissance à de magnifiques livres.
- Lin Schiavo Pontalto, entre rêves, trêves et réalité
De l’esprit, une plume et des idées… Lin Schiavo Pontalto est du genre à se relire avec des arrière-pensées. Tout en prolongeant ses quêtes en augmentant ses curiosités et en fouinant derrière l’ombre d’un verbe recherché, elle exprime dès lors sa pensée par la posture de sa plume, ses couleurs et sa dépendance vis-à-vis de la page gobeuse qui l’accueille et de l’esprit qui la nourrit. Frôlant sans cesse les contours géométriques sans formes des mots, explorant l’invisible du flagrant, ainsi naissait cette corrélation entre celle qui provoque et celle qui acquiesce. La liaison établie, parfois incongrue, parfois concevable, deux mondes se créent alors et se côtoient pour engendrer un univers dans lequel on retrouve des lumières, des ombres et des clairières, et du côté de son auteure et de celui auquel le lecteur est convié.
« Palermo giallo shurhùq » se veut un roman policier intrigant qui nous plonge dans une série de meurtres que la ville de Palerme ait subi. Palerme, la ville lumière aux multiples reflets, ses splendeurs, ses misères et l’art de vivre italiens. Relatant des faits déchirants et accablants, l’auteure, dans ses narrations instructives et le souci obsédant de nous faire comprendre les moindres détails, mène naïvement ses quêtes, le verbe méthodique adapté à chaque situation.
« ZYZ » est celui qui raconte la politique du Moyen Âge, les luttes personnelles dans leurs structures sociales, les répartitions des terres en faveur du pouvoir qui les organise, les guerres, le dogmatisme religieux… Tout cela aux couleurs fantastiques du verbe de Lin. Mêlant Frédéric II, l’empereur des Romains, et ses convictions – bien que des déchirures sociales soient là – aux déséquilibres moraux de la plèbe, l’auteure compensait le poids du joug d’antan avec la souplesse de sa plume lénifiante.
- La révolution verte, la religion de la nature / L’homme, ses dégâts, ses larmes
Le conventionnel et
l’artificiel
Il y a ceux qui voient le verre à moitié vide et ceux qui le voient à moitié plein. Malgré la défaite à tous les niveaux, préserver l’espoir des lendemains demeure la philosophie à laquelle doivent se pencher toutes les âmes ravagées par le scepticisme, car combattre le désespoir par l’espoir ne rime point avec une exaltation fantasque plutôt relève d’une exultation triomphante à laquelle finiront par converger les attentes formulées implicitement ou explicitement en chacun de nous. De l’impuissance infantile à la désolation sénile en passant par l’insatisfaction juvénile, la lumière finira par éclairer les pénombres encaissées et accumulées. [...]
Beaucoup d’écologistes
pensent qu’une autre solution viendrait aussi dans la limitation des
naissances en donnant plus d’éducation-lumière aux populations coincées
dans leurs libertés de conscience. En incitant ces dernières aux modes de contraception
plus adaptés et en les invitant à s’ouvrir sur le raisonnement pour être moins
influencées par les religions traditionnelles, cela aiderait et la famille à
mieux s’organiser et la planète à mieux respirer. Certes, les réalités sociales
sont là et le vieillissement de la population inquiéterait à son tour. Le mieux,
en somme, est de trouver d’une part une harmonisation entre l’écologie et
l’économie, et d’autre part à chercher un équilibre entre le cerveau
inépuisable et insatiable de l’homme dans ses intentions et l’intérêt général
de la planète convainquant plus d’un. Le long terme devrait l’emporter sur le
court terme car la volonté comme la santé ne s’achètent pas, et avouons que l’homme,
par son égoïsme, a sciemment métamorphosé la nature, et n’oublions pas de
souligner que cette dernière a et aura toujours son dernier mot auquel
l’individu se soumettra.
Sans pour autant tomber
dans un scepticisme béat ou un optimisme aveugle, il est possible d’évoquer
quelques raisons objectives afin de ne pas désespérer. En ajustant ses
aspirations, l’espérance et la détermination réunies, le combat contre le
réchauffement climatique continuera à lutter tant que l’aura de l’intelligence
humaine et celle de la conscience collective conjugueront leurs accords dans un
commun effort. La révolution verte et la religion de la nature vont de pair et jamais
plus séparément.
La nature et le naturel
Tout ce qui motive en premier l’individu est la santé. [...] Manger moins, c’est garder sa forme. Garder sa forme, c’est avoir un poids convenable (en évitant le surpoids et l'obésité), avoir une alimentation équilibrée et être dans une activité physique suffisante. Ce qui contribue à mener une vie saine, c’est manger beaucoup de céréales complètes, de légumes, de fruits et de légumineuses (légumes secs), mangez le moins possible de fast-food et d’autres aliments transformés riches en graisse, en glucides, en sucre ou en sel, comme des plats préparés par exemple, mangez peu de viande rouge, et ne consommez pas celle ayant subi une transformation (viande hachée, pâté, salami, charcuterie, jambon, saucisse...), éviter les boissons sucrées en buvant principalement de l'eau, consommer le moins d'alcool possible car pour prévenir le cancer, il vaut mieux ne pas en boire du tout ou le limiter bien que des études soulignent qu’il est bénéfique en petites doses (si toutefois vous n’en consommez pas, n’y songez pas à vous y mettre). Pour les jeunes mamans, allaiter le bébé si possible, car l'allaitement est favorable à la santé de la mère et de son enfant. In Le Jeune Indépendant & L'Express
- Tilyuna Su, l’entité irréductible
Difficile d’être autrement et impossible d’être une autre. La sensibilité dans la matrice des horizons qu’elle explore. Sa conscience est sa confidente, son âme son amie, et sa plume son reflet intègre et évocateur qui fait naître des mots. La concomitance de ce qui l’inspire et de ce qui l’extériorise trouve sa consistance dans ce qui s’étale devant ses yeux. Si Tilyuna Su met du temps pour porter à la lumière son verbe, c’est qu’elle cherche à trouver l’essence de la singularité qui ferait reculer l’obscurité obstruant son cheminement. Après s’être débarrassée de ce qui pesait sur la conscience en créant des personnages fictifs à travers lesquels elle témoignait ses ressentis, la liberté de la plume sans frein et une vie en liberté pleine de desseins, la voici revenue avec un roman époustouflant Timegraḍ yessawalen qui paraîtra bientôt aux Editions Tira.
Exigeante avec toujours
cette empreinte féminine dans chacun de ses mots, Souad Chibout, de son vrai
nom, est née avec une plume à la main, des projets plein la tête, et une langue
maternelle qui lui a ouvert les yeux et frayé la voie en portant haut et fort
la voix et les couleurs de sa Kabylie. De belles mélodies, des chansons à
textes et des romans au menu avec trois Compact Discs sur le marché et une
nouvelle Asikel sur les étals. Et on
parle d’une entité irréductible. Honneur à ce village Ait Soula perché au
dessus des nuages qui l’a vue naître !
Tilyuna Su sait sourire quand tout va mal face aux pages blanches qui se morfondent dans l’attente de répandre les réflexions des envolées lyriques attendues. Son indépendance vis-à-vis de ce qui l’entoure et sa dépendance vis-à-vis de la couleur de sa plume qui la guide, chaque état d’âme se reconnaît implicitement dans son personnage, certes, quelquefois décevant et quelquefois émouvant. De ce qui ronge à ce qui rend la joie, des attentes espérées à leurs concrétisations passées au crible à travers le tamis de la bureaucratie administrative et des politiques pervers aux univers dépourvus d’avers et de revers, de la bonne parole mesurée des sages de la tribu, du « Moi » qui croise parfois la fatalité en pointant du doigt le thème répressif du patriarcat atteint d’une névrose inconsciemment transmissible, de la peur de l’autre quand le lien avec la raison se brise face à celui de la folie, de la question du pardon, de l’amour et de la rédemption quand elles sont portées tel un étendard… Tout cela ouvre des réflexions sur la subtilité de la vie et sur la mort qui récompense par la mélancolie. Son récit est dense, il vacille entre l’obscur et le lumineux, entre celui qui se cherche et s’inquiète, entre celui qui ignore pourquoi il vit et comment il vit, et sur celui qui vit sans s’interroger du poids du comment et du pourquoi. In Le Matin
- L’éducation de l’enfant, ce qu’elle procure et inspire
Aider, procure de la joie, ce qui donne un sens à la vie d’autrui et à soi. Cela semble être une tâche simple, mais en réalité c’est une question très profonde, responsable et réfléchie. Notre société de consommation nous pousse à vouloir des choses dont nous n’avons pas besoin. Très matérialiste, elle nous incite à croire qu’avoir de plus en plus nous rendra heureux et indépendants. Rappelons-nous que les possessions matérielles ne déterminent pas notre valeur en tant qu’être humain, et tout le confort moral du bien-être de soi est ailleurs. Procréer, élever son enfant… et se projeter.
Un enfant né, s’il rapproche, il est le bienvenu et
il est épargné ; s’il sépare, il est la victime sacrifiée comme il sera la
risée des aléas de la vie.
L’éducation a été établie comme l’influence exercée par la société des adultes sur celle des enfants pour les rendre aptes à la vie sociale. Dès lors deux dénouements pourraient être observés, l’un qui représente la forme sociale, et l’autre la matière individuelle. La pédagogie, en faisant le lien, aura pour mission de découvrir les moyens les plus propices pour adapter les individus à la société. [...] In L'Initiative
- L’autisme : de l’attitude perplexe à son vécu complexe
Avoir un enfant différent des autres suscite en soi des émotions négatives, et l’« autisme » est un terme considéré comme difficile à accepter par les parents. Affectés et inquiets, ces derniers vivent l’handicap de leur enfant tel un échec, et la culpabilité les obsède pour l’avoir conçu « anormal ».
L’affection est également très complexe au niveau des causes, puisque des facteurs aussi bien génétiques, métaboliques que neurobiologiques en seraient à l’origine. On connaît en revanche des facteurs de risque. La prise de certains médicaments pendant la grossesse dont le valproate de sodium - un antiépileptique - ou l’âge élevé des parents, en particulier du père, en font partie. […] In Le Jeune Indépendant + L'Initiative (Autisme : repérer les signes précoces)
- Parentification de l’enfant : le rôle inversé et l’attitude controversée
Le phénomène de parentification est considéré comme quelque chose de difficile à appréhender, car il s’élabore souvent involontairement de la part des parents mais rarement inconsciemment. La dissension des rapports parents-enfants établie, le parent a souvent conscience de donner à son enfant un rôle d’adulte, mais il ne mesure pas vraiment ce qu’il fait, ni n’a pas vraiment conscience de ce qu’il produit.
Qu’est-ce que la parentification ?
Même si l’on en parle peu, il s’agit d’un processus que l’on peut constater dans bon nombre de familles. Concrètement, la parentification consiste à inverser les rôles. L’enfant, en prenant la place des parent pour ne pas dire devient le parent de ses parents, va être sollicité au delà de ses compétences pour ainsi combler le mal-être de son père ou de sa mère. De manière générale, cela se produit lorsque les parents sont fragilisés. Il peut s’agir d’une fragilité physique liée à une maladie, de problèmes d’alcool ou de drogue ou bien encore d’une fragilité psychologique comme l’isolement social lié à la dépression, à la solitude, à un divorce, un deuil, aux ennuis pécuniaires, etc. Il n’est pas rare que la parentification s’observe dans les familles monoparentales, le parent n’ayant pas le soutien de son conjoint.
L’enfant, face à la détresse de son parent, va se donner pour mission de combler ou de réparer ses blessures en étant une aide psychologique ou en prenant en charge la vie du foyer. Le parent, quant à lui, va le solliciter de façon consciente et/ou inconsciente afin d’obtenir de l’aide. Le résultat possible de cette double dynamique est que l’enfant se retrouve peu à peu enfermé dans un lien de dépendance dont il n’arrive pas à s’extraire. La peur d’abandonner son père ou sa mère face à ce contexte de faiblesse condamne l’enfant à tenter d’assumer un rôle qui n’est pas le sien. Sa mission devient interminable et vaine, et il se retrouve constamment confronté à un adulte malheureux ou fragile.
La perversité de ce mécanisme est renforcée par l’attitude de l’adulte, qui très souvent dénie la réalité de l’enfant en ayant le sentiment que c’est pour son bien. Ce mode de fonctionnement complète l’enfermement de l’enfant dans un lien de culpabilité. Une telle inversion des rôles s’opérant d’une manière abrupte, est un réel poids pour celui-ci. D’où cette responsabilité endossée avant l’âge venant perturber les changements de ses habitudes et les habitudes de ses changements.
[...] À l’âge adulte, il n’est pas rare d’observer dans leurs relations de couple des déséquilibres les poussant souvent vers un conjoint fragile, là où ils retrouveraient la place qu’ils ont toujours connue, où ils se sentiraient plus en confiance dans ce type de schéma relationnel. In L'Initiative
- L’inquiétude et la complexité des variants de la Covid-19
[...] Le SARS-CoV-2 est un virus à ARN (acide ribonucléique), ce qui le rend particulièrement candidat aux mutations. Les laboratoires le savent, qui travaillent déjà sur une évolution possible des vaccins pour offrir la meilleure protection. En attendant, le respect des gestes barrières, la distanciation sociale (physique), le port du masque, le lavage fréquent des mains, mais également l’aération fréquente des espaces restent les meilleurs moyens de se protéger. In L'Initiative & TodayNews & Le Jeune Indépendant
- Vaccins pour se protéger de la Covid-19 : avantages et inconvénients
1- Vaccins Pfizer et Moderna
Les vaccins germano-américain Pfizer/BioNTech et l’américain Moderna utilisent la technologie ARN Messager, basée sur la protéine Spike du coronavirus SARS-CoV-2. L'ARN Messager est un code, qui va instruire notre cellule pour fabriquer la protéine S. C'est elle qui va nous donner l'immunité. Ce code ne rentre jamais dans le noyau. Il reste dans le cytoplasme, qui est comme le blanc d'un œuf. Puis le code ARNm est détruit en 48 heures. L’inconvénient ? Ils ne peuvent être stockés à long terme qu’à très basse température (-70° Celsius pour le premier, -20°C pour le second).
En
conclusion, les deux vaccins se ressemblent mais la formule de Pfizer a une
petite longueur d'avance, notamment grâce à son efficacité toujours
importante chez les personnes de plus de 65 ans qui sont les plus à risque
de développer des formes graves de la maladie.
Selon les études menées, il est de 95% pour le vaccin Pfizer/BioNTech et de 94,1% pour Moderna. In L’Initiative
- Malek Bachi : miroir d’un art qui sublime l’âme
Réflexif, intuitif et inventif, Malek Bachi ne chante pas de manière inconsidérée ni désincarnée, plutôt d’une sensibilité à couper le souffle. Cultivant une tonalité musicale empreinte de sensibilité atemporelle, il associe son cœur à ses blessures, et ses déchirements à ses larmes. Dans sa façon de gérer son art, il apporte toujours quelque chose de nouveau, de singulier donc de rareté. Avec des rimes personnelles nourries d’expériences intérieures du vécu et d’empathie, et fortement enracinées dans l’existence de chacun, ses poèmes tissent lyriquement des ententes. Des compositions entamées aux recompositions attendues, parler d’une sensibilité créatrice, pour Malek Bachi, cela requiert une parfaite implication de soi et une irréprochable application de son engagement associant désordre moral apparent et sérénité enfouie s’abreuvant du secret de son art, d’où l’éclaircie et l’harmonie de son aire musicale sertie à son verbe approprié qui y prospère.
C’est comme entendre tambouriner sur le toit ou à la fenêtre la sonorité de la pluie. La musique de Malek Bachi se dissocie du bruit ; le verbe chez Malek Bachi s’associe et réjouit. De « Tiziri » à « Ssawalen am » en passant par « Di sin » à « Vettu », ou de « Ccah nemyeḥmal » à « Asmekti yettrun », toutes ses chansons douces et romantiques évoquent la synthèse de toutes nos traditions s’inscrivant dans la modernisation des sons et chants antérieurs. Ceci afin de permettre à la volonté humaine et artistique de les exporter au-delà des frontières.Bannissant toute obédience religieuse et politique en affichant sa modernité, il chante l’oppression insensée et aveugle des politiques sans scrupules comme il chante la liberté sous toutes ses formes dont la revendication de son identité amazighe. Fervent défenseur de l’indépendance et l’émancipation de la femme restée soumise et jalonnée par les œillères obscurantistes introduites et imposées par l’homme, et l’homme, en faisant abstraction de l’objectivité et réalisme sans prendre suffisamment de recul pour comprendre, se maintenait obstinément lié sentimentalement à sa doctrine pernicieuse – la victime sacrifiée étant la femme restée femelle, et la société qui décline celle s’acheminant vers sa propre fin –, Malek Bachi demeure adepte de l’évolution des mœurs, et ses affirmations cherchent à préserver la vie de chacun en chantant fraternellement « Seul l’Amour sauve !... » In L'Initiative- Tilyuna Su, de l’imagination active à la vision intuitive
Tilyuna Su se dévoile ici comme elle le faisait dans ses Compact Discs, car l’écouter chanter ou suivre l’enchaînement et la contagion de ses mots valides sur papier, cela revient à vivre autrement et à errer plus librement, le bon sens et la raison dans la matrice de sa langue maternelle ressuscitée. Ni la perte de ses valeurs, ni le déracinement de sa culture, ni le décroissement et l’extinction de son vocabulaire ne seront, désormais, dans sa terminologie. Ce sera toujours un verbe qui fera de son semblable un concurrent afin de frôler l’idéal espéré, et de son auteure, dans sa vocation profonde et puissante, une maîtresse douée cherchant à bâtir un monde capable de fusionner les bienfaits pour toutes les nations opprimées. In L’Initiative
- Tilyuna Su : de l’optimisme au « retour à la vie »
Avec la sensibilité de son cœur, elle expose ses douleurs et se réfugie dans ses recoins salvateurs. Avec la couleur de sa plume, elle accompagne sa vigueur et transcende les obstacles ravageurs. Revenue de loin avec un tout nouveau roman intitulé « Timegraḍ yessawalen » – qu’on peut traduire par « Les résonances sanguinaires » – publié chez Tira éditions, Tilyuna Su avance par étapes et se perfectionne par degrés, et ce, dans l’ordre naturel des choses. Exigeante, mais sans rien bousculer, tout arrive et s’établit poétiquement dans son esprit. Une fois le verbe mûri, le voici peint sur sa page blanche.
Ecrire ou chanter, pour elle, cela la libère de ces images imaginaires bien que réelles parfois. Le roman élaboré de la sorte reflète dès lors ce qui se tresse d’élogieux dans son for intérieur, et n’est autre qu’un endroit où tous les désespoirs se conjuguent, où toutes les oppositions s’affichent : les riches bien nantis et les pauvres démunis de tout. L’Algérie, son pays ; la Kabylie, sa patrie. Dans ce roman, Souad Chibout, de son vrai nom, s’extirpe avec audace en clamant naturellement son honneur face aux conflits récurrents auxquels se heurte la société. À l’image de cette nécessité physiologique et intellectuelle entraînant chacun de nous vers ce qui l’attire, les personnages désœuvrés mis en exergue sont plus appâtés par la religion et l’argent, d’où les dialogues de sourds envenimant les rebellions, les folies meurtrières et les corps sans vie en filigrane dans les mémoires, et les mémoires tombées dans la désuétude des miroirs brisés. Les craintes lancinantes et les attentes vaines. Les espoirs avilis et l’avenir flou. Le roman aurait dû porter le titre « Résilience » tellement l’habilité de la fine plume dépassait les silences qui tuent et les hurlements qui interpellent. Tout ce qui empêche l’être de ne pas oser en le privant de son audace, le verbe de Tilyuna Su trouve son inspiration dans ce qui le guide sans jamais le freiner, et ce, jusqu’à admettre l’impensable au-delà de l’affranchissement attendu.Les dépassements de l’être humain montrés du doigt, et le sujet sent le souffre à force de révéler les abus par les quatre vérités amenant ces francs-tireurs à choisir leurs cibles privilégiées. La dénonciation conduit à la condamnation, et la condamnation à la libération. Les politicards devraient lever les restrictions à la liberté d’opinion et d’expression, cesser de violer les droits fondamentaux et les obligations internationales, et ne pas politiser le système judiciaire et les croyances religieuses en les utilisant comme un outil pour intimider et se maintenir. Dans un récit direct, le verbe suit son chemin, saisit et fige comme être secoué par un aveu qu’on n’attendait pas. D’une naissance à une extinction, et d’une extinction à une résurrection, l’ordre absurde des choses se forge philosophiquement en édifiant la théorie d’une mort confirmée à une vie inventée. Ainsi, si parfois on arrive à la joie par la douleur, il faut se dire aussi que rien ne dure, et tout est relatif comme tout se renouvelle. Dire, en somme, que le roman « Timegraḍ yessawalen » écrit en tamazight de Tilyuna Su véhicule non pas de l’utopie mais de la poésie invitant un retour à la vie. In Le Jeune Indépendant & PDF (LJI P. 6)- Tilyuna Su publie « Timegraḍ yessawalen »
L’œuvre est considérable tant par
la singularité et la perspicacité de ses réflexions, par son actualité contemporaine
et par la variété des thèmes évoqués. Souad Chibout, de son vrai nom, ne
pouvait être différente de celle répondant au lyrisme de sa plume guidant son
objectif dans la matrice des horizons
convoités, sa conscience aux côtés de ses confidences, et sa plume, le reflet
intègre et évocateur peignant son verbe.
Exigeante avec toujours cette empreinte féminine dans chacun de ses mots, Tilyuna Su est née avec une plume à la main, et une langue maternelle comme lumière lui frayant les voies portant haut et fort la voix et les couleurs de sa Kabylie. De belles mélodies, des chansons à textes et des romans... Et on parle d’une entité irréductible et d’une âme indéfectible. Honneur à ces montagnes kabyles qui l’ont vue naître et grandir dans la sainteté de leur grâce et vertu !
Si le paradoxe humain est une anthologie de textes, et si patauger dans les méandres des abysses de ses consciences en cherchant à contempler ses profondeurs sans jamais retrouver le goût de remonter à la surface, et si de telles incartades ne sont en somme qu’une crise de la sensibilité provoquée en soi… De ce qui taraude à ce qui rend la joie, des attentes espérées à leurs concrétisations passées au crible à travers le tamis de la bureaucratie administrative et des politiques pervers aux univers dépourvus d’avers et de revers, de la bonne parole mesurée des sages de la tribu, du « Moi » qui croise parfois la fatalité en pointant du doigt le thème répressif atteint d’une névrose inconsciemment transmissible, de la peur obsessionnelle de l’autre quand le lien avec la raison se brise face à celui de la folie, de la question des mésententes et du pardon, de l’amour et de la rédemption quand elles sont portées tel un étendard… Tout cela ouvre des réflexions sur la subtilité de la vie, sur ses perpétuelles contradictions et sur la mort qui récompense par la perte et la mélancolie. Son récit est dense, il vacille entre l’obscur et le lumineux, entre l’abstrait et le concret, entre celui qui se cherche et s’inquiète, entre celui qui ignore pourquoi il vit, et sur celui qui vit sans s’interroger sur les limites et les frontières invisibles franchies. In Kabyle- Kaci Abderrahmane, les émotions pures d’un talent qui dure
C’est paradoxal d’habiter un monde parallèle, entre une réalité consumée et une adversité consommée. Lutter pour vivre, résister pour exister, et s'adapter en affirmant son identité résiliente tout en respirant l'air lénifiant de son Algérie ayant retrouvé son originalité. La conscience collective, par ces temps modernes, ne tolère plus l’endoctrinement archaïque forcé de sa société, plutôt ouverte sur cette conception des rapports humains donnant sur le savoir échelonné aux degrés concurrentiels planétaires. Nonobstant, rien ne venait freiner les ardeurs artistiques de Kaci Abderrahmane, et ce qu’il s’impatiente de voir est d’assister à l’autodestruction et l’annihilation de ce boa constricteur qui étouffe peu à peu, et de vivre parmi ses semblables dans la béatitude d’une démocratie florissante aux côtés d’une femme libérée chassant les lames couleur d’acier et les larmes couleur de douleur par des larmes couleur de joie. In Le Jeune Indépendant & PDF (LJI P. 7)
- Comprendre une crise cardiaque, un arrêt cardiaque et un accident vasculaire cérébral (AVC)
Une crise
cardiaque, comment se produit-elle ?
Une crise cardiaque se produit lorsque l’approvisionnement en sang est
bloqué par un resserrement des artères dû à un caillot de sang. Les dangers se
produisent quand le flux sanguin n’est pas restauré, ou lorsque le manque
d’oxygène impacte le muscle cardiaque.
Une crise cardiaque et un arrêt cardiaque sont deux problèmes de santé
différents.
En effet, l’arrêt cardiaque se produit lorsque le cœur rencontre des
dysfonctionnements ou quand les fonctions cardiaques s’interrompent
brusquement. Par conséquent, le cœur n’arrive plus à pomper le sang vers
le cerveau, les poumons et autres organes.
Une crise cardiaque résulte d’un problème d’approvisionnement en sang au
niveau du cœur. Elle se produit lorsque le flux sanguin vers le cœur est
bloqué, le plus souvent par une accumulation de graisse,
de cholestérol et d’autres substances qui forment une plaque dans les
artères alimentant le cœur (les artères coronaires). Interrompu, le flux
sanguin peut endommager ou détruire une partie du muscle cardiaque.
La crise cardiaque, également appelée « infarctus du myocarde », peut
être mortelle si on ne réagit pas à temps. Elle est un état d’urgence, et
il est impératif de consulter son médecin dès l’apparition des symptômes comme
une pression, oppression et essoufflement ; douleur intense au niveau de
la poitrine ou des bras qui dure et qui peut toucher le cou, la mâchoire,
l’épaule et le dos ; nausées, vomissements, évanouissements ou
étourdissements soudains ; indigestion, brûlures d’estomac ou douleurs abdominales ;
sueurs froides, peau moite et fatigue, pâleur, angoisse.
Les facteurs de risque sont la mauvaise alimentation, le stress,
l’hypertension, l’âge, la cigarette, la mauvaise hygiène de vie, le diabète,
l’obésité et les antécédents familiaux.
Un arrêt
cardiaque, comment se produit-il ?
L’arrêt cardiaque est la perte subite et inattendue de la fonction
cardiaque qui entraîne un arrêt de la respiration et de la conscience. Un
arrêt cardiaque se produit à cause d’un trouble électrique dans le cœur. La
fonction régulière de pompage est alors perturbée, empêchant le sang de
circuler dans le reste de l’organisme. Ce problème de santé est connu sous
le nom d’arythmie (battements cardiaques irréguliers) et peut provoquer un
arrêt global de l’action de pompage du cœur.
L’arrêt cardiaque diffère de la crise cardiaque qui survient lorsque le
flux sanguin vers le cœur est encombré. Cependant, une crise cardiaque peut
parfois causer une perturbation électrique qui conduit à un arrêt cardiaque
soudain.
Il est important de savoir qu’un arrêt cardiaque soudain est une urgence
médicale. Si ce problème de santé n’est pas traité immédiatement, il peut
conduire à la mort subite, car le cœur devient incapable de pomper le sang et
l’apport en oxygène aux différentes parties du corps, notamment au cerveau, est
bloqué. Ses symptômes sont : étourdissements ; perte de conscience ;
difficulté à respirer.
Les facteurs de risque sont l’âge, la cigarette, l’alcool ou les
drogues, les antécédents familiaux, les antécédents d’arythmie et la maladie
coronarienne.
Un accident vasculaire cérébral (AVC), comment se produit-il ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) se manifeste lorsque la circulation sanguine vers le cerveau est défaillante ou interrompue, ce qui conduit à la mort des cellules nerveuses.Il existe deux types d’AVC, l’accident vasculaire cérébral ischémique,
qui est le plus courant et causé par un caillot de sang qui bloque un vaisseau
sanguin dans le cerveau, et l’accident vasculaire cérébral hémorragique qui est
provoqué par un vaisseau sanguin interrompu et saignant dans le cerveau. Leurs
symptômes sont : engourdissement ; une déformation de la
bouche (ex : lorsque la
personne sourit le sourire n’est pas symétrique) ; faiblesse
soudaine du visage, des bras ou des jambes, particulièrement au niveau d’un
seul côté du corps (ex :
lorsqu’on demande à la personne de lever les deux bras devant elle, l’un des
bras ne peut être levé ou rester en hauteur, il retombe) ; confusion,
troubles du langage et de la compréhension dont une incapacité à comprendre et
à parler (ex : lorsqu’on
demande à la personne de répéter une phrase, elle a des difficultés à parler ou
à comprendre); confusion et problème de vision soudains dont une
diminution brutale ou perte de la vue, notamment d’un seul œil ; difficulté
à marcher ; étourdissements, perte d’équilibre ou de coordination avec
chute ; maux de tête intenses, sévère et sans cause évidente.
Les facteurs de risque sont le diabète, le tabagisme, l’alcool, un
cholestérol élevé, une hypertension artérielle élevée, l'âge, la fibrillation
auriculaire, l'obésité et le surpoids, la sédentarité et le manque d'activité
physique.
L’hypertension artérielle fatigue les parois de nos vaisseaux sanguins.
Cela les rend plus rigides et moins susceptibles de se dilater au besoin pour
maintenir une circulation sanguine saine. Une mauvaise circulation sanguine
peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral et de crise cardiaque.
Si on souffre d’une anomalie du rythme cardiaque appelée fibrillation
auriculaire (FA), on présente également un risque accru d’AVC. Comme notre cœur
ne bat pas à un rythme régulier pendant la FA, le sang peut s’accumuler dans notre
cœur et former un caillot. Si ce caillot se détache de notre cœur, il peut voyager
sous forme d’embole vers notre cerveau et causer un accident ischémique
cérébral.
L'accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence vitale, la rapidité
de sa prise en charge a un impact direct sur son issue qui peut être fatale.
L’AVC est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer et la troisième cause de mortalité dans le monde.
ATTENTION : Ne pas faire boire ni manger ; Ne donner aucun médicament ; Ne faire aucune injection même s’il s’agit du traitement habituel. In Le Jeune Indépendant
- Vésicule biliaire : les signes qui alertent
Ressentir une
douleur aiguë au creux de l’estomac ou dans la partie droite de l'abdomen après
les repas, cela pourrait être dû à la présence de calculs dans la vésicule
biliaire.
Qu'est-ce qu'un calcul biliaire ?
- Sparkenbroke de Charles Morgan : quand le lyrisme et l’éloge vont de pair
« Pour ne pas être tenté d'espérer davantage, il fixa son regard sur les lèvres de la jeune fille et sur ses yeux pendant qu'elle parlait ; il s'aperçut combien il gagnait facilement sa confiance, et en ressentit ce mélange de plaisir et d'ennui qu'on éprouve devant un adversaire trop fragile, sans défense. »
L’écrivain et poète anglais Charles Langbridge Morgan est né en 1894 et décède en 1958. Sa prose riche et abondante chante l’amour transcendant le réel, la perception des choses au-delà des apparences, des êtres, des convenances et de tout ce qui remettait en cause la conception matérielle et plate de l’existence.
C’est en 1920, à l'ombre d'un château anglais et sous le soleil de Toscane, que ce chef-d’œuvre de Charles Morgan renouvelle le schéma de la tragédie classique. Il dissèque la passion et ses prémices, l’amour sombre et ses afflictions, les sentiments contradictoires et ses paradoxes entre un Anglais poète et écrivain, Piers Tenniel, et Mary, la jeune épouse de son meilleur ami, George.
Frustré des traditions, Piers Sparkenbroke vivait une enfance difficile. Sa mère s’étant enfuie avec un amant alors qu’il n’avait qu’à peine l’âge de raison. Très sensible et imaginatif, il devient écrivain. Le bruit de l’eau, la pluie, la neige, le vent, les arbres solitaires, la nature, l’évasion, la sensation sauvage évocatrice, les aléas de la vie… Tout cela nourrissait secrètement en lui des sentiments de douleur mélangés à du plaisir, celui de les traduire. Au moment de ses envolées lyriques, il ignorait les péchés, et sa plume dépassait les limites des convenances. C’est à partir de là que l’artiste se sentait innocent et expressif dans la purification de son être de toutes les obsessions qui le hantaient. Inventer, c’est recevoir l’absolution et le brillant effort de traduire sur papier ce que son imagination imposait. L’extase est une sorte de mort à la réalité, une transcendance qui délivre de la mort physique. L’homme dans son existence devient clairvoyant et peut s’exprimer dans l’amour, la contemplation et la mort.
- Protéger la nature et sauver l’avenir de nos enfants
On se pose souvent la question en pensant qu'à notre échelle, on ne peut pas protéger la nature et l'environnement. Protéger la nature passe par adopter un comportement responsable en recyclant, en économisant l’eau, en réduisant l'émission de CO2 car l’émission de gaz carbonique dans l’atmosphère est responsable de l’effet de serre et du dérèglement climatique, en renforçant les lois et les règlements, en sensibilisant les individus et surtout les enfants.
À noter que l’industrie alimentaire, et surtout l'élevage, est la troisième industrie la plus polluante. Limitez la consommation de viande rouge, la viande la plus demandeuse en ressources de toutes, et consommez des produits locaux et de saison. Les fruits tropicaux et qui ne sont pas de saison génèrent beaucoup de transport et de pollution, et sont souvent cultivés sous serres.
En ce qui concerne la protection
de la faune et la flore, il faudrait renforcer les règlements qui
interdisent la déforestation et le braconnage et les mettre en
pratique. De ce fait, ces activités illicites devront impérativement cesser. En
même temps, la notion de responsabilité
sociale et environnementale doit être appliquée dans toutes les
entreprises. Ces dernières doivent utiliser de moins en moins de papier ou de
plastique et apprendre à les recycler. Quant aux usines qui déversent expressément
leurs déchets dans la mer, elles doivent être rappelées à l’ordre. Il s'agit
ici d'une dimension plus politique, la nature n'a pas de voix à proprement
parler, mais par notre engagement et responsabilité, on peut prendre sa
défense.