Biographie

Mohand Lyazid Chibout, nom de plume Iris, né à Ait-Soula, dans la région de Vgayet (Béjaïa) en Kabylie (Algérie), est un écrivain, poète, chroniqueur et correcteur d'expression française.
Après une scolarité effectuée à Chemini en primaire et à Sidi-Aïch dans le secondaire, Mohand-Lyazid Chibout poursuit ses études universitaires de mathématiques à l'USTHB, de journalisme et de littérature française à l'université d'Alger
Il s'oriente ensuite vers l'enseignement (école élémentaire et collège) et le journalisme (Le Soir d'AlgérieLa Dépêche de Kabylie) à Chemini, la commune dont il est natif, dans le département de Vgayet, en Kabylie. Puis il reprend des études en France et suit un master de lettres modernes à l'université Nice-Sophia-Antipolis, Sorbonne-Nouvelle, et Sorbonne Université.
Installé à Paris, le regard rivé de l'autre côté, et avec des yeux d'avenir, il espère, avec la complicité de sa plume et sa collaboration avec différents organes de presse comme Le Jeune Indépendant, Le Matin d'Algérie, L'Initiative... voir un jour en ces renégats politiques, des têtes consciencieuses de bonne foi œuvrant non à la ruine d'un pays mais à sa prospérité. 

IRIS, son nom d'auteur, est un choix à connotation poétique renvoyant à ce que dénote l'iris, la zone colorée de l'œil changeant en fonction du milieu dans lequel elle se trouve. Le milieu étant les pages gobeuses et dociles guidées et guidant, dans une confiance réciproque et ambiance inconstante, la muabilité et la posture d'une plume face aux contours géométriques et allégoriques, voire métaphoriques du verbe.

Œuvres romanesques et poétiques :

Les romans d’Iris allient psychologie et philosophie, tout en offrant une réelle exigence littéraire mêlée à des réflexions culturelles et aspirations universelles. La quintessence de ses mots nimbe son univers, parfois envahi de zones d’ombre, parfois entraîné dans des clairières, d’où son « Moi » incontrôlé véhiculant un verbe lyrique et docile, conscient de ses états d’âme et inconscient de ses états seconds. Le nom de refuges auxiliaires, dès lors, naît et porte sa couleur, et l’érotisme de mots frôlant l’absurdité et l’incongruité d’une âme en proie à toutes les dérives morales et physiques s’invite en peignant ces dépassements auxquels s’adonnent et dont sont victimes ses pages vierges, gobeuses de nature et crédules par nature. 

  • Traduire un silence est peint d’une plume lyrique et sous une écriture intemporelle. C'est un roman sur les angoisses psychologiques et existentielles. Le narrateur ressasse de façon obsessionnelle les souffrances causées par l'absence de la femme aimée et s'interroge sur la complexité des rapports amoureux. Il disserte plus largement sur l'incommunicabilité et le mystère de l'altérité aux penchants équivoques.
  • Amoureux-nés décrit l'histoire poignante d'un amour impossible où l'interdit des gestes est compensé par la permissivité de la parole. Un personnage principal, deux personnages principaux, une thérapie, une osmose véhiculant et entraînant le sort d'une invective refoulée pour se retrouver dans un farniente trompe-l'œil. Se livrant inconsciemment et incessamment au bonheur tacitement inavoué, les lendemains s’annonçant incertains nourrissent une existence bafouée où l'ombre balisée se mêle à l'espoir incongru.
  • La finitude (La haine de soi) est dense et passionné. Il est une réalité en soi, celle d’une jeune fille menant une existence sombre après que son père ait abusé d’elle. La valeur de ses pensées et celle de sa liberté se reconnaissent dans son esprit en proie au spleen et se limitent à ses mains liées la laissant toujours gésir dans une colère vaine. Faite non seulement de chair, son essence libertaire souffre de victimisation en vivant sous le joug d’une damnation et d’une domination incontrôlée et incontrôlable, à la merci d’une morale pernicieuse jalonnée par un pouvoir velléitaire offrant une amère existence. Les mots sont en phase avec elle, mais jamais elle avec sa personne. Le fossé est bien réel.
  • Les saisons mortes comme titre métaphorique ; et L’amour comme réjouissance et déception. Dans ses positions et oppositions face à l’infini et la finitude, face aux imitations l’invitant à fléchir et aux limitations conçues dans la réalité objective, ce monde clos dans lequel l’auteur nous accueille est celui de l’absolutisme individuel où le verbe règne en patriarche en entraînant le lecteur au-delà des frontières de l’intime et de la psychologie de l’être confus. À travers les pores de son cœur affligé, Iris explore le côté obscur des choses en allant là où l’opacité de la vie limitait la vue et freinait le pas. De l’autodestruction au comment se contrôler, et du comment se maîtriser au pourquoi se libérer, la philosophie dans le choix de ses mots est là : elle ruisselle en irriguant de rosée et en éclaboussant de lumière les recoins les plus obscurs de l’esprit. Réunissant des personnages aussi différents par le caractère que par l’évolution sociale, Mohand-Lyazid Chibout, en faisant parler la langue universelle de ses émotions, s’avère être le miroir révélateur de chacun d’eux. Le voici donc dans celui qui se veut foisonnant car il jette son dévolu comme éclairage sur le monde qui l’entoure tout en donnant une lecture voire une analyse psychologique de la société, de ses valeurs et de la relativité de l’identité personnelle.
  • Les lumières de l’ombre interroge le pouvoir des mots associés à l’absurdité de la vie. Le verbe roboratif qui noie le doute débilitant ouvre au lecteur des pistes de réflexions sur le devenir de son monde. Cultivant à la fois la perte de soi et l’espoir en soi, son verbe essaie de rationnaliser ses affects avec un mélange de naïveté, de passion, de raison et d’arguments convaincants. « La psychologie positive dénomme le bonheur en tant que bien-être subjectif ; la psychologie négative dénomme le malheur en tant que mal-être subjectif, et tout le reste est lié étroitement à la subjectivité. La vie est éphémère ; la joie est un éclairOù tout commence, la fin s’annonce. Rien ne dure », écrivait Iris. Convaincu sans essayer de convaincre ; convaincant et on se laisse convaincre, l’auteur greffe des substituts rationnels sur des éléments irrationnels. En nourrissant espoirs et illusions, il cherche à atténuer les contradictions vécues par un mot seyant à chaque situation, à chaque état d’esprit de la personne, quand face à soi, s’interroge et s’inquiète.

La vie n’est finalement que miroir
Dans la lumière ou dans le noir
Elle reflète ce qu’on projette
Ensemble, on se complète
Séparés, on végète ! ©